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Le blog de Malika Sorel - Page 4

  • C'est un scandale absolu !

    700 euros de plus par mois, voilà la nouvelle augmentation des sénateurs qui suivent en cela les députés qui se sont augmentés de 300 euros. Qu'ont-ils donc fait pour mériter de telles augmentations ? Ils ont relancé la croissance ? Réglé les problèmes de l'école ? Endigué l'insécurité galopante ? Sauvé la France du malheur ?

    Comment ont-ils pu oser, et ce, en pleine crise existentielle qui s'exprime aujourd'hui de la part des agriculteurs ???

    "Les chiffres font état d'un suicide d'agriculteur tous les 2 jours en France, soit 180 personnes par an." Et dire qu'ils osent prendre le micro pour verser une larme sur le sort des agriculteurs...  Cela éclaire d'une lumière crue un niveau de cynisme absolu.

    Que cherchent-ils à provoquer au juste ? Une nouvelle révolution française ?

    Pour paraphraser Victor Hugo, les mots manquent aux émotions. C'est inadmissible. Inqualifiable. Oui, les mots me manquent pour exprimer mon profond dégoût ainsi que mon désarroi face à une classe politique au comportement profondément immoral.

     

    Catégories : Politique
  • Choses vues

    Hier, à la gare de Saint-Cloud, en région parisienne, un agent effectue une annonce en direction des voyageurs: "votre attention s'il-vous-plaît. Le prochain train en direction de la Défense partira de la voie B, "B" comme Bilel. Je répète, le train pour la Défense partira de la voie "B" comme Bilel". À côté de moi, deux jeunes filles, manifestement d'origine européenne, se parlent et disent à voix basse : "tu as entendu le nom qu'il a pris comme exemple ?" Même avec le prénom que je porte, j'ai été moi-même choquée et ai pensé en mon for intérieur "voilà un nouveau signe d'un "Grand remplacement" que les "élites" nient mais que le peuple voit et entend chaque jour davantage. Je me suis demandé si en Algérie, pays où j'ai vécu 15 ans, une telle chose eut été possible et qu'un agent puisse se permettre d'annoncer au micro qu'un train partirait de la voie "B", "B" comme Barbara, par exemple. IMPOSSIBLE !

    Quelques instants après, un peu plus loin sur un quai de la gare de Suresnes, nous sommes contraints d'attendre un long moment qu'un train arrive car, nous annonce-t-on, le trafic est fortement perturbé en raison d'un risque d'attentat,  un paquet ayant été oublié par un passager. Cela arrive de plus en plus souvent en région parisienne où la psychose de l'attentat s'empare des services, tout objet oublié étant immédiatement perçu comme une bombe en puissance. L'enfer ! C'est cela aussi la "nouvelle France" ! Comment ne pas penser à ce que fut la France, il n'y a pas si longtemps. J'ai connu l'avant et l'après et puis attester qu'une douce France a bien existé.

    Derrière mois, sur ce quai, une Africaine qui attend tout comme moi le train parle au téléphone : "Je vais aller demander MA nationalité et je vais déposer mon dossier à tel endroit car dans tel autre (elle dit les noms des lieux), c'est plus difficile d'obtenir la nationalité". Le "ma nationalité" m'a choquée. Un droit ? Un dû ? Et cette manière de faire son marché, de choisir les lieux du dépôt des demandes...Sachant que j'ai été la co-rédactrice de la Charte des droits et des devoirs du citoyen français qui nous avait permis, avec le ministre de l'Intérieur Claude Guéant, de faire fondre le nombre de naturalisations, en amorçant un simple retour au respect du code civil, j'ai ressenti un fort pincement au coeur; une soudaine envie de pleurer de rage et de désespoir s'est emparée de moi. Et j'ai laissé les larmes rouler sur mes joues.

    France, pourquoi tes enfants t'ont-ils abandonnée ? Jusqu'à la fin de mes jours, je te pleurerai et jamais ne me résoudrai à voir ton peuple historique, celui qui se devait de perpétuer ton héritage, se retrouver en minorité sur ta terre car bien sûr, comme je l'ai écrit dans mes livres, c'est cela qui se "joue", par la "grâce" des "élites". Il n'est nul question ici d'ethnie ou de race mais de culture, de principes et de valeurs. Il est question du fameux legs indivis dont Ernest Renan parle dans sa conférence en Sorbonne : "Qu'est-ce qu'une nation ?" :

    Ernest Renan : « Une Nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. L’homme, Messieurs, ne s’improvise point. La Nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements (...) Une Nation est donc une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu’on a faits et de ceux qu’on est disposé à faire encore. Elle suppose un passé ; elle se résume pourtant dans le présent par un fait tangible : le consentement, le désir clairement exprimé de continuer la vie commune. L’existence d’une Nation est (pardonnez-moi cette métaphore) un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie.»

    Catégories : Immigration, Insertion - intégration
  • Comment ne pas désespérer ?

    Le drame vécu par Claire, violée par un clandestin, éclaire d'une lumière crue la mise en danger de notre société par une partie des élites. Comment en effet oser présenter un texte de loi qui vise à régulariser ceux qui ont enfreint la loi quand l'État n'a plus aucune autorité sur une partie de ceux qui sont sur le territoire ! Comme je l'avais écrit, c'est justement cette perte d'autorité de l'État qui met les Français en danger et en premier lieu, les femmes !

    Voici un extrait de mon dernier livre Les dindons de la farce :

    "Et si c'était la misogynie qui primait dans une grande partie des élites et de notre société ? Cette question est importante, car elle a une incidence directe sur la manière dont a été appréhendé – ou pas – le sujet de l'immigration-intégration-assimilation. Ayons la lucidité et le courage de nous poser cette question de manière dépassionnée : la réaction des sociétés occidentales, à commencer par sa classe supérieure, aurait-elle été différente si les flux migratoires s'étaient accompagnés d'une remise en question du statut des hommes et d'atteintes à leur liberté, plutôt que de s'accompagner d'une remise en question du statut des femmes et de leur liberté ? Il n'y a là, à mes yeux, pas l'ombre d'un doute."

    Nous vivons un drame absolu. J'enrage à force d'impuissance. Je voudrais rappeler ici qu'en se laissant manipuler par les médias qui ont écarté François Fillon en 2017, une part du peuple porte une écrasante part de responsabilité dans la dégradation à grande vitesse de la situation de la France !!! Du fait de l'exceptionnelle reconnaissance de François Fillon pour ce que je suis et écris, j'aurais pu jouer un rôle de premier plan  pour que nous tentions de sauver la France. Il ne vous aura pas échappé qu'il est le seul à avoir eu la force de M'ASSUMER publiquement en me plaçant à ses côtés. Ce qui signifie beaucoup. Les autres politiques préfèrent, pour beaucoup et même pour la plupart, adouber ceux des enfants de l'immigration qui ne se sont pas assimilés.

    L'Histoire jugera très sévèrement notre époque. Oui, très sévèrement au regard de cette chute vertigineuse de la France.

    Commet ne pas désespérer ? Chaque jour, je m'accroche tant je souffre pour la France. Chaque jour, je me dis que c'est simplement un cauchemar et que je vais me réveiller. Ce qui advient dépasse l'entendement.

  • Tribune dans le Figaro d'aujourd'hui. Immigration, c'est la question existentielle de la France qui est posée

    Vous pouvez me retrouver dans le Figaro papier du jour, ou encore sur le site du Figaro en suivant ce lien.

    Quelques éléments de ma tribune : Victor Hugo bien sûr, car sa pensée est parfaitement adaptée à la situation de la France: « tôt ou tard, la patrie submergée flotte à la surface et reparaît. Le vol d’un peuple ne se prescrit pas. Ces hautes escroqueries n’ont point d’avenir » 

    Les travaux des chercheurs cités dans ma tribune du Figaro sur la question parentale sont à retrouver dans la bibliographie de mes livres. Je cite en effet toujours mes sources. C'est pour moi une question d'éthique, de probité. Et je pense d'autant plus à le faire que je suis, et ai été, constamment pillée sans jamais être citée, à quelques exceptions près que je pourrais compter sur mes doigts...

    Il s'agit, entre autres, des travaux de Nicole Mosconi, Jacky Beillerot, Claudine Blanchard-Laville, Claudine Attias-Donfut, François-Charles Wolff.

    En ce qui concerne les instances européeennes qui avaient déjà tout identifié des défis culturels et religieux de l'immigration, et que l'on retrouve écrit noir sur blanc, il s'agit du rapport final basé sur les travaux entérinés les 17 et 18 septembre 1991 à Luxembourg par les ministres européens chargés des questions de migration. J'en cite de larges extraits dans mes livres. Tout y est, y compris le comportement que policiers, enseignants, journalistes et même magistrats se doivent d'adopter, à savoir se soumettre ! Ça vaut le détour...

    Et bien sûr, le grand Marc Bloch, une référence absolue. Marc Bloch qui parlait de la France comme ce « vieux sol béni déjà de tant de moissons ». Ce vieux sol qui nous engage.

    Marc Bloch et tant d'autres auxquels je pense lorsque j'entends :

    Nous entrerons dans la carrière,
    Quand nos aînés n'y seront plus ;
    Nous y trouverons leur poussière
    Et la trace de leurs vertus. 

    (...)

    Catégories : Identité, Revue de presse