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Le blog de Malika Sorel - Page 64

  • Code de la nationalité : la réforme ou le chaos

    Existe-t-il un seul pays du continent africain ou asiatique qui distribue à tour de bras les clés de sa citoyenneté, autrement dit le statut d'architecte du projet politique collectif, comme le fait la France ?

    Claude Lévi-Strauss avait prévenu : « que les peuples ne vivent pas trop près les uns des autres, sinon, c'est la guerre, mais pas trop loin non plus, sinon, ils ne se connaissent plus et alors, c'est la guerre. » Nous y voilà, car c'est bien la situation dans laquelle notre code de la nationalité a placé la France.

    Au travers de cette question de la nationalité, c'est le combat entre deux France qui se joue : celui de la France d'en haut contre celle d'en bas ; cette dernière subissant, seule, les conséquences des actes de celle d'en haut qui sait, elle, se mettre à l'abri ainsi que sa descendance.

    Gandhi : « celui qui voit un problème et ne fait rien fait partie du problème ». Les leaders politiques, les faiseurs et manipulateurs d'opinion, savent parfaitement que la situation ne peut plus durer, que notre pays doit réagir. Ils voient le problème, en ont pleine conscience, et en empêchent pourtant la résolution. Nous sommes donc confrontés à un comportement bien plus grave que celui que décrit Gandhi, car loin d'être passifs, ils sont au contraire très actifs.

    Extraits du Puzzle de l'intégration : « Ce n'est que lorsque la nationalité attribuée par la France sera redevenue réelle, et non factice, que les Français cesseront d'éprouver le besoin de parler de “Français de souche” et de “Français d'origine étrangère”. C'est la France qui, en donnant sa nationalité à un nombre considérable de personnes qui ne portaient pas son idéal, s'est rendue coupable de l'introduction de la notion de deux classes de Français.
    […]
    La question du droit du sol est fondamentale, car elle a entraîné de très nombreuses personnes à vivre, en la profondeur de leurs âmes, comme une trahison de leurs ancêtres et de leur communauté le fait de devenir citoyens français. Leurs conflits de loyauté sont extrêmement prononcés. La situation ira en empirant, car le temps qui passe accentue toujours les tensions identitaires jusqu'à parvenir au point de rupture. En pensant protéger les populations d'origine immigrée, on a négligé de prendre garde à ne pas bafouer les règles élémentaires du bon sens. On a pu croire œuvrer en leur faveur, mais les actions superficielles qui ont été menées ont joué en leur défaveur.

    Avec le temps, le code de la nationalité est devenu une gigantesque usine à fabriquer de la violence. La négation des identités a conduit à des désastres pour les migrants, mais aussi pour les Français qui n'osent même plus affirmer qu'ils sont Français. La violence qu'observe la société n'est pas le fait de notre système judiciaire qui s'effondrerait, ou de l'efficacité des juges qui serait à mettre en cause. La responsabilité incombe à l'usine du droit du sol, dont la capacité de production et l'efficacité sont redoutables. Le droit du sol fabrique l'impunité qui ne décourage pas la récidive, mais au contraire l'entretient. Les juges peuvent bien incarcérer autant de jeunes qu'ils veulent, l'usine du droit du sol fabriquera à l'infini de nouveaux auteurs d'acte de violence contre la société. On pourra bien abaisser l'âge d'incarcération chaque année davantage, on finira par incarcérer de jeunes enfants. On observe sur le terrain des enfants de huit ans qui sont aussi violents que leurs aînés dans leurs manifestations de rejet de la France.
    […]
    Ne pas vouloir tenir compte du bouleversement de l'environnement risque d'être très lourd de conséquences, car la France s'enfonce chaque jour davantage dans ce qui s'apparente de plus en plus à un “bourbier”. Les enfants de l'immigration sont aussi des victimes. Il ne faut pas penser qu'être placés dans de telles difficultés psychologiques soit indolore ! Les populations d'origine immigrée en subissent aussi les conséquences, car la violence des jeunes de l'immigration se retourne également en partie contre des personnes issues de leur groupe d'origine. Un mot déplacé, un simple geste ou même un regard mal interprété peuvent déclencher la fureur et la terreur.

    Les autorités françaises doivent prendre la mesure des problèmes qu'engendre le droit du sol, pour les migrants ainsi que pour la société, et accepter de prendre leurs responsabilités en faisant évoluer le code de la nationalité française. Cette responsabilité, ils la doivent aux migrants et également aux Français. La nationalité, témoin de l'identité, est quel que soit le pays, la propriété exclusive du peuple qui la porte et auquel incombe la responsabilité d'en garantir la continuité dans le temps. Elle n'appartient nullement à la classe politique dirigeante. C'est l'État qui doit s'assurer de la capacité des individus à endosser l'habit d'appartenance à une nation qui n'est pas celle de leurs ancêtres […] »

    Pour une fois qu'un responsable politique national, en position de pouvoir changer la donne, ose aborder publiquement ce sujet vital pour le peuple français, je ne vais pas me plaindre, bien au contraire ! J'apporte, sur ce sujet de la nationalité, mon soutien plein et entier au Président de la République.

    Catégories : Identité
  • Christine Lagarde, apôtre de la Charia

    Pendant que le peuple est soumis au feu nourri du feuilleton de l’affaire dite « Bettencourt », certains s’affairent en haut lieu à violer nos fondamentaux sans susciter la moindre réaction. Jugez-en par vous-mêmes :

    Le Monde : « La ministre des finances, Christine Lagarde, continue d’adapter les règles fiscales et juridiques pour faciliter les investissements conformes à la charia, la loi islamique. »

    N’y aurait-il donc plus aucune éthique dans notre pays, pour qu’on en soit rendu à vendre notre âme pour une poignée de billets ? L’attrait de l’argent serait-il parvenu à tout balayer, y compris les repères fondamentaux ? Pour le savoir, il faudrait que Mme Lagarde recueille le sentiment des Français en leur posant, par exemple, la question suivante : « êtes-vous prêts, pour tenter de dynamiser l’économie française, à tourner le dos à vos valeurs fondamentales ? » Gageons que jamais cette question ne sera posée, car la réponse est déjà connue.

    Le Premier ministre et le Président de la République sont-ils tenus informés par Mme Lagarde de l’objet de son zèle ? Je ne comprends pas comment, au sein d’une même équipe, certains peuvent travailler à renforcer la lutte contre Al Qaïda qui veut instaurer la Charia, quand d’autres, au même moment, s’affairent à introduire la Charia sur notre sol. Je ne comprends pas non plus qu’aucun lien de causalité ne soit jamais établi, par le monde politique ni par les médias, entre l’adaptation constante, depuis plus de trente ans, de notre société à des valeurs étrangères à son héritage culturel et historique, et la terrible dégradation de l’insertion de populations issues de l’immigration. Les démonstrations ne manquent pourtant pas, et chaque jour nous en apporte son lot, jusqu’à cette rebellion d’un quartier de Grenoble pour venger un des leurs, braqueur et ayant tiré sur la police. Ah, la suprématie des liens de communauté de valeurs !

    Pour ne pas vous laisser penser que Christine Lagarde serait seule dans ses idées anti-républicaines, je vous recommande la lecture du programme des tables rondes qui se sont déroulées en mai 2008 au Sénat sous la houlette de Jean Arthuis.

    Je vous recommande également la lecture de ce billet, qui mentionnait déjà à l’époque une réalité que l’on masque et qui tend pourtant à s’amplifier. Il s’agit de l’incidence des dates du ramadan sur la rentrée scolaire des élèves. Le silence, voire la connivence des institutions, est inacceptable. Et certains, dans notre classe politique, osent ensuite évoquer l’égalité des chances entre des enfants dont le cerveau sera resté oisif durant parfois trois bons mois, et les autres élèves qui rentreront à l’heure à l’école et auront de surcroît mis à profit leurs vacances pour lire, s’instruire et consolider leurs acquis ! Quelle hypocrisie !!!

    Par quel miracle espère-t-on obtenir des étrangers qu’ils respectent les normes collectives de la société française, alors que leur est envoyé dans le même temps, et à intervalles réguliers, le signal que c’est notre société qui va s’adapter à leurs normes ? Quel drame que la cohérence ait déserté les allées du pouvoir depuis des décennies !

    Vous voyez, Monsieur le Président, vous vous trompez d’analyse en faisant porter le chapeau à nos préfets. Ces pauvres malheureux ne sont pas pour grand-chose dans la prolifération des rébellions contre notre société. C’est la classe politique qui est responsable et coupable, ainsi qu’une partie de l’intelligentsia, sans oublier la presse ; cette presse qui intoxique les citoyens depuis trop longtemps. Une partie des élites trahit l’héritage du peuple français. C’est une vérité qui doit être dénoncée. Tant que vous ne le comprendrez pas, vous ne pourrez vous placer en situation d’élaborer les solutions globales et pérennes qui permettront de relâcher le nœud coulant qui se resserre chaque jour davantage sur la France. Puisez donc dans la sagesse de ce policier : « À force de reculer, de renoncer, on arrive à des situations comme aujourd’hui. Un jour, on se réveille, c’est trop tard, c’est l’effet boomerang. »

    Catégories : Insertion - intégration
  • Le peuple français sait d'où il vient

     

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    Le 14 juillet 1790, la fête de la Fédération réunissait les députés des 83 départements, ainsi que le Roi Louis XVI, sur le Champ-de-Mars à Paris. Depuis 1880, c’est cette date que le peuple français commémore à l’occasion du 14 juillet, devenu jour de la fête nationale.

    Que de larmes et de sang ont été versés pour que le peuple français puisse vivre l’idéal de Liberté, d’Égalité et de Fraternité ! Mais que reste-il aujourd’hui de cet idéal ? Attaqué de toutes parts, il devient chaque jour plus fragile. Ironie du sort, ce sont des enfants de France allaités à sa mamelle qui lui portent les coups les plus durs, ceux qui pourraient un jour emporter son dernier souffle de vie.

    Extrait de mon article pour les 30 ans de la revue Le débat : « Dans notre pays, pas un seul intellectuel ni une seule personnalité politique qui ne se réclame de la République ; et pourtant, ces dernières décennies, aucun des principes fondamentaux qui constituent les piliers de cette République n’aura été épargné. Mais les peuples ne sont pas amnésiques. Ils possèdent une mémoire collective. Ils savent qui ils sont et d’où ils viennent. »

    Monsieur le Président de la République, je vous interpelle en ce jour de notre fête nationale. Vous êtes, comme moi, un enfant de la première génération de l’immigration ; vous de l’immigration européenne, moi de l’immigration africaine. Si vous ne semblez pas imprégné autant que vos deux prédécesseurs de la culture historique et littéraire du peuple français, vous donnez, contrairement à eux, le sentiment d’avoir compris qu’un danger de mort planait au dessus de la tête de Marianne. Vous avez également sur eux l’immense avantage du courage politique. Vous avez aujourd’hui l’obligation historique de mobiliser votre courage sur la question de la restauration de la France. Si le peuple français vous a choisi pour conduire son destin à un moment où la République vacille, c’est que vous lui avez fait cette promesse. Mais vous ne l’attirerez plus avec des promesses, seulement avec des actes forts qui rompront définitivement avec la pensée unique qui a enchaîné la France et l’a entraînée vers le déclin.

    Vous avez aujourd’hui la possibilité de permettre au peuple français, trop longtemps bâillonné, d’accomplir la révolution pacifique qui lui permettra de clore le chapitre de la Révolution française. Vous ne pouvez ignorer qu’« à vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inéluctables les révolutions violentes » (John F. Kennedy).

    Catégories : Identité
  • Apprendre à penser de nouveau

    Je voudrais partager avec vous un article que j’ai bien apprécié. Il est signé Raphaël Rouillé.

    Extrait : « Tandis que l’information s’avale plus qu’elle ne se mastique. Alors que les moyens de communication excellent mais que les êtres humains communiquent de moins en moins. Alors, enfin, que le dialogue s’effrite au profit d’un « prêt à penser » qui sauve les apparences et assure les bonnes consciences, la revue Le Débat, du haut de ses trente ans et à contre-courant des préoccupations contemporaines, propose de vrais débats d’idées, s’inscrivant ainsi dans une forme de résistance à la disparition de la pensée.

    Les revues ont toujours joué un rôle déterminant dans les débats d’idées. Véritables réceptacles des questions posées par la société, elles ont permis aux penseurs d’exprimer ou de défendre un point de vue à travers une argumentation, favorisant des prises de position des lecteurs ou permettant simplement au monde d’avancer un peu plus par la réflexion. Pour les Sciences humaines, une revue représente une fenêtre ouverte sur le passé, le présent ou l’avenir. Il s’agit d’un moyen de communication privilégié qui donne du sens à nos engagements et aide à déchiffrer les signaux qui jalonnent le monde. Le constat de nombreux intellectuels est que la sphère qui compose la vie de l’esprit tend à diminuer au profit d’un zapping généralisé qui ne fait qu’effleurer toute chose […] »

    Catégories : Politique