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  • La marque de cécité selon Max Gallo

    Je vous recommande d’écouter cette intervention de Max Gallo, dans l’émission l’Esprit public sur France Culture. Dans la première partie de cette émission, il a été question des conclusions du débat sur l’Identité nationale. Max Gallo y a également évoqué la naissance de l’idée de nation française, qu’il situe dans le Haut Moyen-Âge.

    Max Gallo : « Je ne suis pas du tout d’accord pour que l’on prenne comme ça, à la légère, ce débat ou qu’on le résume à des manipulations, à la volonté de substituer un débat factice à de vrais problèmes. Je crois au contraire, que la nation française, comme les nations européennes, qui sont des réalités, mais on peut considérer que ce sont des formations politiques obsolètes “la nation”. Il y a ceux qui pensent, et c’est très répandu dans nos élites, à savoir que parler de nation aujourd’hui, en ce début du XXIe siècle à l’heure de la mondialisation, il vaut mieux dire ce que disent les manifestants souvent qui défendent les immigrés et les sans-papiers “no borders”, “pas de frontières”. Je pense que c’est une illusion mais ça existe. Mais cela dit, si on continue à penser que la nation existe et je crois qu’elle existe, qu’elle a des racines lointaines remontant au Haut Moyen-Âge, ne pas voir que les nations européennes, vieilles nations, la France étant une des plus vieilles, ont une crise d’identité c’est vraiment masquer la réalité […] Ne pas voir que ce traumatisme des évènements historiques a sa répercussion dans nos comportements de citoyens français et dire que tout ça est secondaire, qu’il faut supprimer les ministères, que poser la question de l’identité nationale ou de la nation est une question vraiment dépassée et relevant du XIXe siècle, c’est évidemment un enfantillage pour ne pas dire une marque de cécité… »

    Dans ces évènements historiques, Max Gallo inclut la première guerre, la seconde guerre, l'effondrement de l'empire colonial mais également la remise en cause de la nation par la construction européenne et par la mondialisation.

    Voici à présent ce qu’écrivait Alain-Gérard Slama, dans un article du Figaro daté du 9 novembre 2005 intitulé « impasse de la République » : « Mais le doute s’est installé au sommet du pouvoir, dans les milieux intellectuels, chez les enseignants, au sein de l’opinion. La profession de foi républicaine s’est accompagnée de mauvaise conscience. Plus l’échec des politiques d’intégration s’est profilé à l’horizon, plus le discours dominant est devenu ambigu, hésitant. C’était pain bénit pour les experts en sciences sociales, qui se sont imposés à la faveur de cette confusion, au point d’orienter des choix politiques de plus en plus indifférents aux leçons de l’histoire. Les tenants les plus fermes du principe d’égalité devant le droit, qui avait été la clé d’or du consensus national, se sont laissés ébranler par les arguments favorables aux discriminations positives. Les universalistes les plus ardents se sont demandés si les revendications identitaires et communautaires n’étaient pas le point de passage obligé des nouveaux processus d’intégration. Les maîtres se sont partagés sur la position à adopter devant des voiles islamiques, qu’ils ont d’abord interprétés comme des manifestations du malaise de l’adolescence. C’est ainsi que les piliers de l’idée républicaine, la loi, la laïcité et l’école se sont lentement fissurés… »

    Catégories : Identité, Insertion - intégration
  • L’avertissement de Max Gallo : il existe des analogies entre 1789 et 2009

    À ceux qui n’ont pas lu mon ouvrage et m’accusent de réduire la France à la Révolution française, j’apporte la réponse de l’historien Max Gallo, dans un entretien au magazine Le Point :

    « La Révolution française est un creuset dans lequel il y a toute l'histoire de France depuis ses origines. Un monde nouveau est né de cet événement qui a marqué profondément, par sa radicalité et sa brutalité, notre conscience nationale. Si bien qu'aujourd'hui, de nombreux comportements politiques et humains sont déterminés par la force de ce passé-là.
    […]
    En examinant la Révolution, on découvre combien, dans une société organisée, la sociabilité entre les hommes est extrêmement fragile. Et qu'il suffit de quelques jours, parfois de quelques heures, pour que la barbarie des comportements humains rejaillisse. Je pense depuis toujours qu'un des périls majeurs qui guettent nos sociétés contemporaines est l'irruption de la violence et des barbaries.
    […]
    L'histoire est le seul laboratoire dont disposent les hommes pour comprendre le fonctionnement des sociétés.
    […]
    Qui dit révolution dit irruption de la violence. Nos sociétés sont extrêmement fragiles. La responsabilité majeure de celui qui a accès à la parole publique est de mettre en garde contre cette irruption.
    […]
    Le retour de la nation peut produire le pire si on refuse certaines réalités. Je suis partisan de l'Europe - malgré les apparences -, à condition que ce soit une Europe qui ne se construise pas sur la mort des nations.
    »

    Je vous encourage à lire l’intégralité de l’entretien de Max Gallo.

    Catégories : Identité
  • Max Gallo a apprécié « Le puzzle de l'intégration »

    Je remercie un lecteur du Puzzle de l’intégration de m’avoir aimablement signalé que mon livre a été cité par Max Gallo lors de l’émission « L’esprit public » de France Culture du 22 juillet.

    Max Gallo a précisé : « C’est un livre que je trouve remarquable ! »

    Lors de cette émission consacrée au problème des banlieues, Max Gallo a conduit une analyse qui coïncide en tous points avec ce que je développe dans une partie de mon livre ; j’en suis donc particulièrement heureuse.

    Catégories : Revue de presse
  • Quelques témoignages de personnalités

    J’ai reçu un certain nombre de témoignages de personnalités au sujet du livre Le puzzle de l’intégration. C’est avec plaisir que je vous en livre quelques-uns :

    M. Jean-Pierre Chevènement (avec qui j’ai eu un long entretien téléphonique), Président d’honneur du MRC (Mouvement Républicain et Citoyen) et Président de la Fondation Res Publica, qui a également occupé les postes de Ministre de l’éducation nationale, Ministre de la défense et Ministre de l’intérieur : « Le puzzle de l’intégration est un livre très fin et profond ».

    M. Jean-François Cordet, Préfet de la Seine-Saint-Denis : « Je vous adresse mes félicitations pour la qualité de l'ouvrage et la pertinence des réflexions que vous engagez… Ce long et douloureux examen, cette introspection de la société française sert la République et ses serviteurs. Bravo encore. »

    M. Jean-Louis Debré, Président du Conseil Constitutionnel, ancien Président de l’Assemblée Nationale, dit avoir lu le livre avec beaucoup d’intérêt : « L’intégration est un défi considérable que notre pays doit relever. Comme vous le savez, je crois, tout comme vous, aux vertus du modèle républicain dès lors que l’on a la volonté de le faire vivre »

    M. Max Gallo, historien : « C’est un livre que je trouve remarquable ! »

    M. Claude Hagège, linguiste, Professeur au Collège de France : « Je trouve excellente et féconde votre distinction entre Intégration et Insertion. Elle est très illustrative. J'espère qu'elle aura le succès qu'elle mérite ! »

    M. Alain Juppé, Maire de Bordeaux, ancien Ministre des affaires étrangères, ancien Premier ministre : « Loin du politiquement correct, vous dénoncez avec fermeté l'idéologie de la victimisation faisant de tout immigré une victime en puissance. »

    M. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, ancien Ministre des Affaires étrangères et Ministre de l’intérieur : « Votre combat pour l’intégration et l’égalité des chances est aussi le mien. Je les ai toujours défendues et les défendrai encore, car je crois en notre modèle républicain. »