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Le blog de Malika Sorel - Page 50

  • Qualités du chef - Principes et méthodes du commandement

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    « Mettre les moyens en œuvre, c’est-à-dire discerner le but à atteindre grâce à eux, les orienter de façon à y parvenir, les conduire et les coordonner dans leur action, c’est le rôle des chefs. Rien ne peut les remplacer. Rien ne peut faire que les moyens s’orientent, se lient, se mettent en œuvre par eux-mêmes. Il n’y a pas d’exemple dans l’histoire des sociétés humaines qu’une entreprise de guerre ou de paix ait duré ou même existé “sans que des hommes fussent élevés au-dessus des autres pour la conduire”. Et l’humanité est si bien consciente du rôle joué par les chefs, elle connaît tellement la vanité de tous les efforts, l’inanité de tous les moyens s’ils ne sont pas commandés, qu’elle a inventé la Gloire pour payer ceux qui réussissent et qu’elle leur donne ainsi largement la plus belle récompense qui puisse être : vivre dans la mémoire des hommes !

    Voilà pourquoi, messieurs, si l’on peut dire que la préparation à la guerre, but unique de l’activité de toute armée en temps de paix, est la préparation des moyens, on peut dire avec tout autant de justesse qu’elle est la préparation des chefs. Elle se heurte pour y parvenir à deux difficultés capitales dont il convient de dire un mot.

    La première est de recruter, de discerner les chefs. Les entreprises de paix, les industries par exemple, n’ont point de difficulté à y parvenir, car elles sont, par la concurrence, en état de lutte perpétuelle et d’autre part la volonté des entrepreneurs ou des actionnaires de gagner le plus d’argent possible les pousse continuellement à rechercher le chef qui obtiendra les meilleurs résultats avec les moyens donnés. Mais l’armée du temps de paix travaille en quelque sorte à vide et, quand la paix se prolonge, les peuples sont très enclins à la croire éternelle parce qu’ils le désirent, ils n’apportent plus l’attention voulue à discerner et à appuyer parmi les chefs ceux qui sont le mieux doués pour commander. […] »

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    Extrait d’une des conférences prononcées par Charles de Gaulle comme instructeur à l’École de guerre (1925-1927). Le texte intégral de ses conférences a été publié dans « Lettres, notes et carnets, 1919 - juin 1940 », Plon, 1980.

    Catégories : Politique
  • La dictature de la bien-pensance

    Je remercie bien vivement Caroline Castets, rédactrice en chef adjointe au Nouvel Économiste, de notre entretien et de l’article qu’elle publie sur la dictature de la bien-pensance, dans le numéro que vous trouverez en kiosque à partir de ce jeudi 16 juin : « C’est ainsi que l’on voit émerger ce que Malika Sorel appelle “des indignations sélectives”. Un phénomène de tri sélectif voulant que ne suscite l’émotion, et donc l’unanimité, que ce qui est conforme aux conclusions préétablies de ces dictatures morales" […] “C’est ainsi qu’on laisse les problèmes couver avec le risque qu’un jour, les outils démocratiques ne suffisent plus à les résoudre”, déplore Malika Sorel. »

    Catégories : Politique, Revue de presse
  • La Revue Parlementaire

    Je remercie bien vivement Antoine de Font-Réaulx, rédacteur en chef de La Revue Parlementaire, qui m’a offert la possibilité de publier un article dans son numéro de juin :

    « […] Les difficultés scolaires de nombre de ces élèves sont directement liées à leur crispation vis-à-vis de la culture de l’école ainsi qu’à leur désormais peu d’appétence pour la pratique de la langue française. C’est à l’école maternelle, puis dans les premières classes du primaire, qu’il convient de se mobiliser sur le devenir de ces élèves, et non à l’entrée au collège où il est souvent trop tard. L’école doit être déclarée priorité nationale et être à ce titre érigée en domaine régalien.

    Le regard porté par une partie des élites sur les enfants de l’immigration a également joué un rôle dévastateur. Ce regard a participé à dégrader l’image des populations de l’immigration du Sud en propageant l’idée, au fondement raciste, selon laquelle leurs enfants ne seraient pas aptes à réussir selon les mêmes exigences de savoirs et de comportements que les autres enfants, et que pour eux il était nécessaire d’adapter le niveau de ces exigences. […]

    Dans le sujet qui nous concerne ici, la question socio-économique est mineure, et non majeure. La gloutonne rénovation urbaine ne produira jamais les résultats espérés, car elle est tout simplement hors sujet. Ces approches politiques “écume des vagues” créent un rideau de fumée qui empêche que ce sujet capital pour notre avenir collectif ne soit abordé en profondeur. Le langage de vérité doit être tenu sur l’immigration-intégration. Traiter, tant qu’il est encore temps, cette problématique dans toutes ses dimensions est le meilleur cadeau que l’on puisse offrir aux générations futures. »

    Vous pouvez lire l’intégralité de l’article sur le site de La Revue Parlementaire. Vous pouvez également l’adresser à vos élus locaux et/ou nationaux.

    Catégories : Insertion - intégration, Revue de presse
  • Ferry / Julliard sur LCI

    Dans l’émission Ferry / Julliard du vendredi 3 juin animée par Jean-François Rabilloud et diffusée sur LCI, Luc Ferry a fait l’éloge de mon dernier livre dans les termes suivants : « Le titre est très bien choisi. C’est à ma connaissance, peut-être avec le livre d’André Gérin qui s’appelle “Les ghettos de la République”, André Gérin je le rappelle est le maire communiste de Vénissieux ; c’est le meilleur livre, je trouve, que j’aie lu sur ces sujets et c’est un livre, je ne suis pas toujours d’accord avec elle, mais c’est vraiment un livre qui parle de la réalité, des faux-semblants, des fausses solutions et de la réalité de ces banlieues qu’on connaît si mal vu des centres-villes, et je trouve que Malika Sorel, elle a beaucoup de courage de dire ce qu’elle dit dans cet ouvrage. C’est vraiment, encore une fois, avec le livre de Gérin, le meilleur livre que j’aie lu sur la réalité réelle, si je puis dire, des banlieues. Elle connaît très bien. Elle sait exactement de quoi elle parle et elle en appelle évidemment à… [Luc Ferry n’a pas fini sa phrase], alors elle est extrêmement républicaine. C’est vraiment quelqu’un qui est dans l’idée républicaine à fond, qui est dans la logique de l’intégration – presque de l’assimilation – à fond, mais surtout, ce qu’elle raconte sur la réalité de ces banlieues est tout à fait, tout à fait, j’allais dire, inédit, vraiment elle dit la vérité, voilà. C’est un livre formidable parce qu’à la fois il est très dur, et en même temps c’est écrit par une femme qui est vraiment démocrate républicaine. On n’est pas ni dans le Front National ni dans la démagogie, et donc elle est vraiment, vraiment passionnante ! »

    Catégories : Revue de presse