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Le blog de Malika Sorel - Page 32

  • Je reçois le prix Honneur et Patrie de la Légion d’honneur

    Excellente nouvelle ! Mon livre « Décomposition française : comment en est-on arrivé là ? » se voit décerner le prix littéraire Honneur et Patrie de la Société des Membres de la Légion d’Honneur. Je ressens un très grand bonheur, un bonheur qui donne de la force pour notre combat commun.

    Le prix Honneur et Patrie m’a été remis au Palais de la Légion d’honneur par le Grand chancelier de la Légion d’honneur, Jean-Louis Georgelin.

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    Le jury du prix Honneur et Patrie est présidé par le Général d'Armée Hervé Gobilliard.

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    C’est Monsieur Henry Bonnier, membre du jury, écrivain et éditeur, Grand Prix de la Critique de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, qui a fait la présentation de mon livre. Voici le contenu de son discours, suivi de mon discours de remerciements.

     

    PRIX HONNEUR ET PATRIE 2016

    Présentation de « DÉCOMPOSITION FRANÇAISE »

    Par Henry Bonnier

     

    Madame,

    Je suis accablé, et voici pourquoi.

    Lorsque, au sortir de ma première lecture de « DÉCOMPOSITION FRANÇAISE », j’ai eu l’idée de présenter votre essai aux suffrages du jury du Prix Honneur et Patrie, j’ai agi en écrivain conscient de tenir là un de ces pamphlets comme les aiment les Français, à savoir une charge à la fois bien structurée, sérieusement documentée et écrite par une personne à la légitimité incontestable.

    Par parenthèse, je voudrais vous confier sans tarder un moment assez singulier de nos délibérations. Comme nous parlions de vous et que vous portez un double nom, très vite quelqu’un prit un chemin de traverse et lança votre prénom, qui fut repris aussitôt par un autre juré, si bien que l’affaire fut entendue et que chacun s’accorda à vous dénommer Malika. Je vis là un signe favorable. Je ne me trompai point, puisque, au deuxième tour, vous l’emportiez sans conteste.

    Et me voici devant vous, Madame, avec mon accablement. Car, soucieux de ne pas trahir votre livre, je l’ai relu et si fort annoté que, ma relecture terminée, j’ai découvert que j’avais coché chaque page (ou presque) et souligné votre texte plus que de raison. Bref, de cette lecture ô combien attentive je suis sorti « décomposé ». Et je ne joue pas sur les mots.

    C’est à un étrange voyage que vous nous conviez. Cette idée de voyage revient plusieurs fois sous votre plume, comme si vous cherchiez à vous prémunir contre ce pays inconnu qui s’appelait autrefois la France, que vous aimiez d’amour et qui n’ose plus se nommer tel, tant il ne cesse de se décomposer.

    À cet égard, typique sinon exemplaire apparaît Dominique de Villepin qui, devant l’afflux désordonné d’immigrés maghrébins et africains, n’hésite pas à évoquer la survenue tumultueuse des Italiens, comme si pouvaient se comparer culture musulmane et culture chrétienne.

    D’entrée de jeu, vous soulevez la question primordiale, que personne ne veut aborder et encore moins désigner à cause de cette laïcité, née de la loi de 1905, qui consacre la victoire de la République athée sur l’Église catholique, porteuse, comme la religion juive et l’Église Réformée, de la Révélation divine.

    Du fait de cette sacro-sainte laïcité, il est évident qu’est ignoré, et superbement ignoré, tout ce qui touche au religieux. Or, comme l’immigration actuelle est avant tout de religion musulmane, les élites politiques de notre pays, aussi dépourvus que la cigale du fabuliste à l’arrivée de l’hiver, feignent de n’en rien savoir et se contentent d’invoquer le social, le politique, l’historique, bref, tout ce qui nourrit l’ignorance, la méconnaissance, la méprise.

    Depuis Molière et ses « Précieuses ridicules », nous cultivons l’art de ne pas donner leur véritable nom aux problèmes qui se posent à nous, ajoutant ainsi au malheur du monde, selon le mot admirable de mon maître Albert Camus.

    Madame,

    Figurez-vous que, étant affligé par tout ce que vous dévoilez du manque de courage de nos élites, il m’est tout de même arrivé d’éclater de rire. Et en effet, quelle bonne idée vous avez eue de reprendre, en exergue, quelques lignes du DISCOURS SUR LA CONDITION DES GRANDS du cher et vénéré Blaise Pascal ! Je ne résiste pas au plaisir de le citer :

    « Que diriez-vous de cet homme qui aurait été fait roi par l’erreur du peuple, s’il venait à oublier tellement sa condition naturelle qu’il s’imaginât que ce royaume lui était dû, qu’il le méritait et qu’il lui appartenait de droit ?  »

    Grands dieux, qui ne souscrirait à ces lignes et qui n’y projetterait tel ou tel nom d’actualité ?

    Madame,

    Après ce rire salvateur, permettez-moi de m’arrêter à une page où, délaissant le devoir de réserve, vous vous livrez. M. Sarkozy vient de vous décorer de la Légion d’honneur et vous dit : « Vous êtes à la fois le symbole et le défenseur de l’unité et de l’universalité de la République française  ». Sur quoi, vous y allez d’une belle confidence, disant : « Ses paroles me sont allées droit au cœur. Honneur et Patrie, telle est la devise de la Légion d’honneur créée par Napoléon, et rien ne peut mieux décrire ce que je ressens lorsque je pense à la France ». Voilà bien des mots que nous avons tous en partage ici et qui nous émeuvent d’autant plus qu’ils viennent de vous.

    Après ce moment d’émotion, il nous faut reprendre notre descente aux enfers, puisque, tout bien considéré, ce voyage, commencé sous les ors de la République, se poursuit désormais dans le déni et le décri de soi, c’est-à-dire des Français.

    Il me faudrait tout citer de ce livre, tellement chacune de ses pages pèse son poids de vérité, de chagrin et de colère. À preuve ce dernier chapitre que vous n’avez pas hésité à intituler « La France doit disparaître ». Comme vous y allez ! Et pourtant…

    Selon nos élites, le temps est venu de « faire France », de célébrer le « nous inclusif et solidaire », de lancer le « vivre-ensemble égalitaire » ou encore de « faire de l’en-commun ». Comprenne qui pourra ! Mais soyons assurés que, derrière ce galimatias, ceux qui l’utilisent savent très bien ce qu’ils disent et quelle idéologie destructrice ils mettent en place, tant il est vrai, comme vous l’écrivez, que « même la langue française voit sa suprématie contestée », car « il convient que toutes les langues soient reconnues de manière identique ». Est-ce là tout ? Que non ! Cette idéologie n’hésite plus à reprocher aux professeurs de transmettre une histoire faite de « grands hommes mâles, blancs et hétérosexuels » et d’avoir privilégié « jusqu’aux années 1960 » une histoire « qui avait pour tâche de communiquer l’amour de la patrie, par une représentation du passé autour de la seule France ».

    De là, bien évidemment, cette nouveauté pédagogique appelée « l’enseignement optionnel », lequel permet de glisser sur « des périodes telles que les Lumières ou encore celle où l’Église exerçait un pouvoir considérable sur la société – ce qui a participé, notez-vous, à façonner en profondeur l’identité du peuple français… »

    Qu’ajouter à cela ? Certes, tout en vous relisant, je me disais que je savais ceci ou cela ; mais, n’est-il pas accablant de voir rassemblés en un seul ouvrage tous ces crimes contre la France ?

    Madame,

    Grand est votre mérite, et plus grand encore votre courage. Peut-être est-ce le courage plus même que le mérite que notre Jury a voulu saluer. Laissez-moi vous dire, le plus simplement du monde, merci, oui, merci pour ce témoignage capital.

    Henry Bonnier

     

    Mon discours de remerciements :

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    Monsieur le Grand chancelier de la Légion d’honneur,

    Monsieur le Président du jury,

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les membres du jury,

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

    Je remercie la Société des Membres de la Légion d’honneur pour ce prix Honneur et Patrie, qui me va droit au cœur.

    Honneur et Patrie, nul autre prix ne saurait résumer mieux le moteur de mon engagement au service de notre patrie « la France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture. J’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux ». Ces paroles sont celles du résistant Marc Bloch. Je les ai faites miennes.

    Elles sont une merveilleuse déclaration d’amour à la France. Une déclaration non pas égoïste et passive. Non ; une déclaration dynamique qui porte en elle l’esprit d’abnégation et de sacrifice.

    Je forme le vœu que cette déclaration d’amour, les Français de cœur et d’esprit se l’approprient et se mobilisent pour la transmettre aux jeunes générations, car un peuple c’est plus que la somme des individus qui le composent, et les idéaux dont chacun tire profit ne peuvent perdurer sans l’engagement quotidien de tous, à les défendre.

    Monsieur Bonnier, vous vous êtes dit accablé. Accablé non pas par le fait que mon livre reçoive le prix Honneur et Patrie bien sûr, mais par le tableau qu’il dépeint des défis à relever.

    Mon livre est avant tout un manuel de réarmement moral. Les Français ont oublié de dire à la France qu’ils l’aiment. Ils oublient parfois aussi qu’il nous faut prendre soin d’elle. Ce qui nous arrive est né de cet oubli. Tout cela peut se réparer.

    J’ai confiance dans le peuple français. Comme l’a si joliment écrit Victor Hugo : « Tôt ou tard, la patrie submergée flotte à la surface et reparaît […] La protestation du droit contre le fait persiste à jamais. Le vol d’un peuple ne se prescrit pas. […] On ne démarque pas une nation comme un mouchoir. »

    Une nouvelle fois, je vous remercie de me faire l’honneur du prix Honneur et Patrie.

    Merci du fond du cœur !

  • Décomposition française : comment en est-on arrivé là ?

     

    Couverture Décomposition française

     

    SOMMAIRE

    Introduction

    1. Un grand espoir déçu
    L’enfant en soi
    Le dur exil, la dimension humaine négligée
    Il ne sera pas l’homme des circonstances

    2. Au cœur du commandement
    Un optimisme de rigueur
    Le courage vient du cœur

    3. Les vingt jours qui ébranlèrent nos consciences
    Vingt jours d’émeutes urbaines
    La vérité se trouve ailleurs
    Le mythe de la France black-blanc-beur
    Une France déjà ethno-racialisée

    4. Une gauche sectaire, responsable et coupable
    De gauche avant tout
    Le verrou médiatique
    Le Front national, une aubaine
    L’antiracisme et le déni de l’expérience
    Victimes et bourreaux : le choix du cynisme

    5. Non à la diversité dans le Préambule
    Les « arrière-pensées » du président
    Ethniciser par la « diversité »

    6. Identité nationale, le débat interdit
    Reconquérir le sens des mots
    L’assimilation ne peut être imposée
    La préférence étrangère
    Les profs pour cible
    Le débat sur l’identité nationale torpillé
    Il faut faire taire Monsieur Z
    La politique du fait accompli
    Mon Lundi républicain
    La crainte d’être en minorité
    La politique du loup dans la bergerie
    Une France sans langue et sans histoire

    7. Laïcité, une digue en passe de céder
    Pas de petit profit en politique
    Au mépris de la situation géopolitique
    Supprimer les ELCO
    Les hommes ne naissent pas libres
    Pédagogie de la laïcité et enseignement du fait religieux
    La femme, enjeu récurrent pour les peuples

    8. Nationalité, la mère des réformes
    Mission d’information sur le droit de la nationalité
    La responsabilité des États européens
    L’assimilation est individuelle, jamais globale
    Nationalité et identité ont été dissociées
    Des accommodements non raisonnables
    Prénom et trajectoire
    La réforme du code de la nationalité de nouveau enterrée

    9. Le poisson pourrit par la tête
    Une arithmétique implacable
    Le multiculturalisme est un opportunisme
    Des séminaires ministériels
    L’écrasante responsabilité de l’Union européenne et des gouvernements de ses États membres
    La responsabilité de l’Église

    10. Opération liquidation. La France doit disparaître
    La Grande Nation pour une société inclusive
    L’Observatoire de la laïcité
    Le rapport de la refondation en cinq volets
    Les cinq volets de la refondation, mode d’emploi de la liquidation :
     - Revisiter l’histoire et effacer la mémoire
     - Supprimer la loi de 2004 sur les signes religieux
     - Revisiter les registres lexicaux
     - Actions de groupe et statistiques ethniques
    La préférence extra-européenne
    Du côté des décisions du Conseil d’État
    Comment l’État s’arrange avec la vérité
    Nous sommes la France

    Conclusion

  • Liberté, j’écris ton nom

     

    Un jour viendra, tôt ou tard, j’en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s’épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement.

    Marc Bloch, l’Étrange défaite, septembre 1940

     

     

    Il n’est point de bonheur sans liberté ni de liberté sans courage.

    Périclès ( IVe s avant J.-C. )

     

    Catégories : Politique
  • S’élever au-dessus des intérêts partisans

    Mes chers lecteurs, à une poignée d’heures de la supension de ce blog, je souhaiterais vous rappeler ce que j’ai déjà écrit à plusieurs reprises, à savoir qu’il est nécessaire, à chaque élection qui se présente, de réfléchir non pas en termes de partis politiques mais en terme d’élus potentiels, de leurs projets et aussi des équipes qui les entourent et les soutiennent. C’est pourquoi « la cuisine partisane doit être délaissée au plus vite au profit d’une élévation au-dessus des intérêts partisans et des clivages traditionnels [1] ». Pour les sujets qui nous ont rassemblés ici, y compris celui de l’école ô combien décisif pour l’avenir de la nation, la ligne de démarcation ne passe plus entre les partis politiques, mais à l’intérieur de chaque parti.

    Cela signifie qu’il faut s’évertuer à soutenir chaque idée ou proposition bénéfique pour la France, même si l’élu qui la présente n’appartient pas au parti politique dont vous pouvez vous sentir le plus proche. Cela signifie aussi qu’il faut combattre, ne serait-ce qu’au travers des courriers que vous adresserez aux députés prochainement élus, toute proposition de loi qui pourrait se révéler nocive pour la cohésion nationale. Dans une époque de grandes incertitudes, la composition de la future Assemblée Nationale sera cruciale. Malgré les apparences et les discours, le nouveau Président n’a pas nécessairement intérêt à voir s’installer à l’Assemblée une majorité absolue de gauche dont il pourrait rapidement devenir l’otage. Nombre des sujets qu’il faudra aborder et traiter engageront directement la cohésion sociale et nationale de notre pays. Sur des thèmes qui engagent le destin de la France, mieux vaut pour les Français une Assemblée Nationale astreinte au débat démocratique sur chaque texte de loi, plutôt qu’une Assemblée moutonnière à l’unisson de laquelle bêlerait de surcroît le Sénat.

    Gardez-vous également de devenir otages d’appareils politiques qui exploitent le sentiment légitime d’indignation des citoyens. Ces partis finissent toujours par se rejoindre dans un rejet partagé de la liberté de pensée et de jugement sans laquelle nulle démocratie et nulle coexistence sereine ne peuvent perdurer. Le mode opératoire de ces partis est facile à identifier. Il est toujours le même, et s’appuie sur le culte d’un chef unique qui épouse, pour la foule des adeptes, les traits du gourou dont toute critique devient rapidement intolérable aux yeux de ses propres fidèles. Or, sans esprit critique, il ne peut y avoir de démocratie. Cela me fait penser aux travaux de Sigmund Freud, et en particulier à sa Psychologie des masses et analyse du moi, qui éclairent aussi bien le fonctionnement interne des groupes issus de l’immigration extra-européenne qui ignorent la liberté individuelle, que celui de mouvements politiques qui se caractérisent par la glorification d’un guide suprême. J’ai pu le mesurer au travers de l’avalanche de commentaires que j’ai pu recevoir et que je ne posterai pas, tant leurs contenus témoignent de la mise sous tutelle de l’esprit de raison de leurs auteurs et de leur embrigadement.

    Pour le Général de Gaulle, « La France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français. C’est pas la gauche, la France ! C’est pas la droite, la France ! (…) Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, cela c’est une erreur nationale impardonnable.[2] » Les Français refusent de plus en plus un clivage inscrit dans le marbre selon les contours des partis politiques, et c’est tant mieux, avec un bémol toutefois pour ceux qui sont encartés – ce qui n’est pas mon cas –, qui peuvent se sentir parfois tenus à une ligne de conduite et de pensée établie par un appareil politique, même s’ils n’y adhèrent pas totalement. « Alexis de Tocqueville aurait sans doute refusé de placer sur un pied d’égalité Rembrandt et Baselitz ou Mozart et le rappeur Eminem. Car, toujours fidèle à son inspiration critique, Tocqueville refuse l’idée d’approuver sans juger. Il n’accepte pas que l’être et le devoir-être doivent nécessairement se recouvrir ; que ce qui est soit tenu comme forcément acceptable, voire admirable du seul fait qu’il est ; que le monde des faits et le monde des valeurs coïncident. Le non-conformisme lui paraît au contraire comme une posture indispensable pour l’observateur qui entend contribuer à la compréhension du monde. [3] »

    Pour finir, je voudrais remercier chaleureusement tous ceux de mes lecteurs qui ont su faire l’effort de la réflexion chaque fois que mon analyse divergeait de leur opinion pré-établie, et qui ont refusé la facilité de l’invective et de l’anathème. Internet a tendance à devenir le lieu de prédilection des réactions épidermiques. Cela ne correspond pas à mon mode de fonctionnement, loin s’en faut. Ma décision de suspendre mon blog a été prise bien avant l’élection présidentielle. J’ai besoin de faire une coupure. Reviendrai-je un jour ? Pour l’heure je ne le sais pas, et je ne souhaite pas tirer des plans sur la comète.

    ____________________________

    [1] Malika Sorel, Intégration : le devoir de vérité, entretien avec Marcel Gauchet, Le débat n°166, septembre-octobre 2011. ↩

    [2] Général de Gaulle, interview radiotélévisée du 15 décembre 1965. ↩

    [3] Raymond Boudon, « Tocqueville aujourd’hui », Odile Jacob, mai 2005. ↩

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