Notre entretien portait sur le projet de loi immigration. Vous pouvez le retrouver ici.
Revue de presse - Page 9
-
Entretien avec Clémence Houdiakova sur Radio Courtoisie
-
Cnews, Face à Rioufol
Je remercie Ivan Rioufol pour son invitation dans son émission ainsi que pour sa persévérance à défendre la France dans un moment tragique de son histoire où elle est de nouveau trahie par une partie des siens. Quel sera l’avenir ? Au regard des enjeux et de l’ampleur du défi de la continuité historique de la France, cette question donne tout simplement le vertige. Elle peut paralyser, tétaniser. Aussi, il convient de regarder droit devant soi et de participer, qui que l’on soit et où que l’on soit, au réarmement moral des Français de cœur et d’esprit, qu’ils soient de souche ou d’adoption comme je le suis ainsi que d’autres avec moi.
Au cours de l’émission, pour contredire l’affirmation du Président de la République selon lequel la France a toujours été terre d’immigration (il parle même d’ADN !), j’ai cité l’historienne Marie-Claude Blanc-Chaléard. J’aurais pu y adjoindre les conclusions des travaux de l’historien Daniel Lefeuvre que je cite depuis longtemps, à savoir que sur le flux italien (1870-1940), seul un sur trois a fait souche et que 42 % du flux polonais (1920‑1939) est reparti...
Voici un extrait de mon livre Immigration, intégration : le langage de vérité où j’évoque cette question :
Or, dans les faits, au regard de la longue histoire de la France, à moins de remonter à la sortie de l’Homme de son berceau africain, l’immigration appartient à l’histoire contemporaine, comme le précise très bien l’historienne Marie-Claude Blanc-Chaléard : « Si d’emblée se trouve écartée la référence à la pureté d’un sang gaulois, on ne parlera pas pour autant d’“immigration”. Le terme ne vaut pas non plus pour évoquer les étrangers de la longue période médiévale et moderne : artistes au service des princes (italiens notamment), techniciens habiles à moderniser l’économie nationale, Hollandais venus aménager les marais atlantiques au XVIIe siècle, entrepreneurs et “mécaniciens” anglais guidant, un peu plus tard, les premiers pas de la révolution industrielle. Si leur rôle est alors aussi éminent qu’utile, leur nombre demeure limité. »
Et Marie-Claude Blanc-Chaléard d’enfoncer le clou : « À la fin de l’époque moderne, la France est un monde plein dont la population a augmenté sur place. […] La jeune Italie voit dès les lendemains de l’unité (années 1860-1870) s’évader ses paysans, ceux du Sud vers les Amériques, ceux du Nord vers la France ou l’Espagne centrale. Ces “émigrants” deviennent pour le pays d’accueil des “immigrants”. L’“immigration” est née, organiquement liée à ces mutations contemporaines. »
-
Entretien avec Louis Daufresne sur Radio Notre-Dame
J’étais ce matin l’invitée de Louis Daufresne pour parler des flux migratoires et de la question culturelle. J’y ai également évoqué ce que le film de Gad Elmaleh, “Reste un peu”, nous dit du parcours d'assimilation.
Vous pouvez écouter notre entretien ici, ou le regarder ici.
-
Entretien avec Charles-Henri d’Andigné pour Famille Chrétienne
Notre entretien se trouve en ligne sur le site de Famille Chrétienne. Vous pouvez le lire ici :
Ocean Viking : « La France devient le maillon faible de l’Europe »
Extrait :
(...)
Que faire pour éviter, à l’avenir, qu’une telle situation se reproduise ?
Je m’en tiendrai ici à quelques exemples d’action. Comme je le développe dans mon livre, ce problème doit être traité de manière globale, et non plus sectorielle, car toutes ses dimensions sont étroitement corrélées. Il convient de restreindre drastiquement les flux migratoires et même de décréter un moratoire, le temps de relever les nombreux défis, ce qui n’est pas gagné. L’Australie et le Danemark ont d’ores et déjà décidé de prendre ce dossier à bras-le-corps.
Le regroupement familial ne doit plus être ni un droit, ni un dû. Aucun texte n’impose qu’une union se traduise par un regroupement en Occident. Les pays occidentaux doivent quant à eux cesser de piller les élites des pays d’origine (médecins, ingénieurs, etc.) Lorsqu’ils viennent en France pour se former, les étudiants étrangers ne doivent plus pouvoir rester travailler en France. Beaucoup de ces élites s’installent pour des raisons financières et non culturelles, privant ainsi leurs pays de l'espoir d'un développement, ce qui pousse les miséreux à vouloir rejoindre à leur tour les pays occidentaux. Se faire respecter passera aussi par la réaffirmation de la primauté de la culture française sur le sol français, et par le fait de tourner le dos à la repentance liée à des pages d’Histoire (colonisation, esclavage), repentance qui instille la haine envers les Occidentaux dans le cœur d’une part des enfants de l’immigration.
L’État devra respecter le Code civil qui subordonne tout octroi de la nationalité à la réussite de l’assimilation. Si cela avait été fait, nous ne parlerions pas de “territoires perdus de la République”, de “partition” ou encore de “décomposition française”.
Pour résumer, l’État français devra s'appliquer à respecter la France et le peuple français.