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Revue de presse - Page 7

  • Émission "Esprits libres" du Figaro

    Je remercie Alexandre Devecchio du Figaro de m'avoir invitée à débattre avec Dominique Reynié, Directeur de la Fondapol.

    Notre débat a été diffusé en ligne sur le site du Figaro ainsi que sur le canal 34 de la TNT. Il est à présent accessible sur YouTube.

    De nombreux sujets ont été abordés dont Mayotte; le Danemark; le code de la nationalité; l'impuissance de l'État dans un domaine qui engage pourtant la continuité historique du peuple français.

    Je me suis appliquée à démonter certaines idées reçues commepar exemple : "l'Europe empêche les États d'agir" alors même que le Danemark nous démontre le contraire de manière éclatante. Ou encore : "les quotas ou l'immigration choisie" sont la voie alors même que le Québec en est le contre-exemple absolu ! Toutes ces approches sont en réalité propagées pour dédouaner les élites de commandement de leiurs responsabiltés... 

    Vous pouvez retrouver l'intégralité du débat à cette adresse.

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  • Projet de loi immigration : débat avec Didier Leschi

    Ce matin, sur Public Sénat, j'ai participé à un débat avec Didier Leschi, Directeur de l'OFII, Office Français de l'Immigration et de l'Intégration. Sujet : Immigration, quelle politique pour la France ?

    Je pose sur la table la question qui est, de loin, la plus importante pour le destin de la France et qui n'est pourtant jamais abordée, celle des conditions d'octroi de la nationalité française. J'aborde longuement ce sujet dans mon dernier ouvrage, Les dindons de la farce.

    Le débat sur Public Sénat est à regarder et à commenter sur Youtube à cette adresse.

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  • Entretien Figaro. En vérité, le projet de loi immigration vise à régulariser les clandestins

    L'entretien a été conduit par Alexandre Devecchio.

    Extraits:

    LE FIGARO. - Les ressortissants étrangers qui échoueront à l’examen de français que le gouvernement veut imposer dans le cadre de son projet de loi sur l’immigration ne seront pas expulsés, a assuré ce 13 mars le patron de l'Office français de l'immigration (OFII, Didier Leschi. Qu’est-ce que cela vous inspire?

    Malika SOREL. - Le gouvernement a reculé. Dans le texte transmis au Conseil d’État, il était question de subordonner l’octroi du titre de séjour à la réussite de l’examen de langue. Le niveau requis est très bas puisqu’il s’agit seulement de «comprendre et utiliser des expressions familières et quotidiennes qui visent à satisfaire des besoins concrets».

    Être issu d’une aire culturelle qui ne partage pas les fondamentaux des Occidentaux et se révéler dans l’incapacité d’assimiler ces rudiments de langue n’est pas de bon augure pour l’intégration culturelle. (...)

    Le fait de parler ou non correctement le français préjuge-t-il de la bonne intégration des personnes immigrées?

    Non, si le migrant est de culture occidentale, car les repères et les mœurs sont très voisins dans l’ensemble des pays occidentaux.

    Il en va autrement pour les enfants de l’immigration extra-occidentale. Chaque jour nous en apporte la démonstration. Maîtriser la langue n’empêche pas une part croissante de ces enfants de refuser le respect de principes républicains qu’ils vont jusqu’à défier dans l’enceinte des établissements scolaires (...)

    Ces enfants ont suivi plusieurs années d’enseignement moral et civique. Soyons sérieux, ce ne sont pas les quelques heures d’enseignement sur les valeurs du contrat d’accueil et d’intégration qui permettront aux nouveaux migrants de s’approprier ces fondamentaux.

    La mise en avant de cet examen par le gouvernement n’est-elle alors qu’une opération de communication?

    En vérité, ce projet de loi vise à régulariser les clandestins. Une prime est accordée à l’illégalité puisqu’un titre de séjour est créé pour les étrangers en situation irrégulière qui exercent dans un métier dit en tension, métiers parmi lesquels on trouve aide à domicile, agent d’entretien, serveur, ouvrier des travaux publics… Autant de métiers auxquels on pourrait former des chômeurs. Nul ne pose la vraie question: pourquoi, depuis des années, une partie des migrants déjà régularisés pour pourvoir ces postes se sont-ils évaporés? Parce qu’il devient parfois plus avantageux de ne pas travailler, ce qui pose un problème de justice sociale qui alimente les ressentiments. Pour Marcel Mauss, l’excès de générosité est aussi nuisible à l’individu et à la société que l’égoïsme de nos contemporains et l’individualisme de nos lois.

    Un autre titre de séjour est envisagé qui aura pour effet de vider le Maghreb et l’Afrique de leurs talents. Ce pillage du Sud est moralement condamnable.

    (...)

    Davantage que celle de l’intégration, la question prioritaire est-elle celle de la régulation et de la limitation des flux?

    Absolument! En préalable, il faut reconnaître que la société a échoué à intégrer, et en tirer toutes les conséquences. Quelques exemples. Tant que le plus grand nombre ne s’est pas intégré culturellement, l’immigration issue des mêmes aires culturelles doit être limitée de manière drastique et tout regroupement familial soumis à conditions culturelles et financières strictes. (...) Frappé d’obsolescence, le code de la nationalité doit être réformé de sorte que l’administration n’ait d’autre choix que de faire de nouveau coïncider identité et nationalité, comme cela a cours dans les pays d’origine. «Name and shame»: le clientélisme politique qui accorde une prime à la non-assimilation devra être rendu public et sanctionné, car c’est ce clientélisme qui a créé les conditions du séparatisme.

    (...)

    L'intégralité de l'entretien est à lire sur le site du Figaro.

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  • Le Point du 5 janvier : l'affaire Houellebecq

    Dans le cadre de son dossier sur l’affaire Houellebecq, le journaliste du Point Clément Pétreault a recueilli mon avis, que je reproduis ci-dessous.

    « Chape de plomb ». Cette plainte inquiète romanciers et essayistes qui travaillent sur l’islamisme, les questions d’intégration ou de laïcité. « Ce qu’il a dit dans son entretien avec Michel Onfray, je l’ai développé sur 300 pages dans mon roman 2084. La fin du monde. J’y montre ce que l’islamisme ferait de ce monde s’il était au pouvoir. Si l’humanité n’a pas le droit de se défendre contre le totalitarisme, il ne lui reste qu’a se suicider », s’inquiète le romancier Boualem Sansal. « Michel Houellebecq n’est pas ma tasse de thé, simplement je considère qu’il a le droit de s’exprimer. On ne peut pas dissocier les propos de la personnalité de l’écrivain ! C’est un artiste, vaporeux, provocateur, excessif », explique Malika Sorel-Sutter, ex-membre du Haut Conseil à l’intégration, fondé par Michel Rocard en 1989 et dissous par François Hollande en 2012. « Si la procédure devait aller jusqu’au procès, cela ferait peser une chape de plomb sur les questions majeures d’intégration que nous rencontrons dans ce pays. Or il est urgent d’en parler », révèle l’essayiste, qui a publié en 2022 Les Dindons de la farce (Albin Michel), dans lequel elle dénonce l’indifférence des élites face à la montée en puissance de l’idéologie islamiste. « En attaquant l’auteur des Particules élémentaires, le recteur lui donne indirectement raison », considère le philosophe et essayiste Pascal Bruckner, qui juge que l’auteur aurait été bien inspiré d’opérer un distinguo entre «les» musulmans et «des» musulmans... « La Grande Mosquée de Paris va faire une publicité indue à Houellebecq en voulant le faire taire. Le recteur aurait été plus avisé d’engager un débat public avec l’écrivain plutôt que de le traîner en justice », suggère-t-il. Souhaitons que ce débat, s’il existe un jour, soit aussi filmé...

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