Retrouvez mon entretien avec Alexandre Devecchio dans le Figaro papier du 19 mai, ainsi que sur le site Internet.
Extraits :
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En 2010, dans Marianne, Jean-Luc Mélenchon déclarait: «les gens se stigmatisent eux-mêmes - car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate», et qualifiait le port du voile de «régression», rappelant que «même dans les pays d’origine, cette pratique est combattue par les milieux progressistes». Pour lui, l’investiture par le NPA d’une candidate voilée était une «attitude immature et un peu racoleuse» qui signifie: «À moi les miens». Or, quelques années plus tard, en 2019, il participe à la «marche contre l’islamophobie», organisée à l’appel notamment du NPA et du CCIF. Ce Collectif contre l’islamophobie en France, décrit par le ministre de l’Intérieur comme faisant partie des «officines islamistes» qui «œuvrent contre la République», finira par être dissous.
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Que pensez-vous des accusations de «racisme» visant ceux qui critiquent les déclarations et les actes de Taha Bouhafs?
Il faut résister à cette arme de dissuasion. Nul n’invoquerait le racisme si un Français «de souche» s’était trouvé dans la position de Bouhafs, ou dans celle du député macroniste M’jid El Guerrab, qui a porté de violents coups de casque contre un responsable socialiste, le mettant dans le coma.
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Taha Bouhafs est-il ce qu’on appelle un «entrepreneur identitaire», c’est-à-dire une personne qui fait profession de tenir un discours accusateur et vindicatif sur la France?
Pour émerger et être reconnus, il n’est malheureusement plus guère laissé d’autre choix aux enfants de l’immigration, car la prime va à la non-assimilation.
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Aussi, si les gouvernants persistent à refuser de mettre en place les mesures d’urgence qui s’imposent – que j’expose dans mon livre –, alors un jour viendra où les valeurs qui structurent l’identité française seront minoritaires en France. Est-ce bien là le mandat que le peuple français leur a confié?
Vous pouvez lire ici l’intégralité de notre entretien.