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Politique - Page 27

  • Pour eux, nous n’existons plus !

    Hier matin, j’ai assisté à un séminaire ministériel organisé par Éric Besson, sur le thème « Les migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagé ». Dans la mesure où de nombreux journalistes couvraient le séminaire, je peux me permettre d’en partager avec vous quelques éléments.

    Y étaient conviés des ministres des pays suivants : Chypre - Grèce - Espagne - Croatie - Malte - Monténégro - Maroc - Égypte.

    Un expert planta d’emblée le décor, basant son argumentaire sur le fait que puisque la population européenne vieillissait, trois possibilités s’offraient à nous. Je le cite :

    « 1) Soit nous retardons l’âge de la retraite : mesure pas très populaire ;

    2) Soit nous mettons davantage les femmes au travail : cela aura une incidence négative sur le taux de fécondité ;

    3) Soit nous organisons les migrations internationales. »

    Et sur ces mots destinés de toute évidence à permettre aux ministres présents d’enchaîner avec leurs discours bien préparés, le fil conducteur de la matinée fut que, puisque le Nord ne faisait pas d’enfants, le Sud en faisant beaucoup (cela a été dit), il fallait donc s’atteler à organiser les flux migratoires du Sud vers le Nord. Plusieurs ministres ont même déclaré que de toute façon l’immigration se produisant de manière illégale lorsqu’elle n’était pas autorisée, il était préférable de la légaliser et de l’organiser. Il a aussi été dit qu’en Tunisie, 75 % des jeunes envisageaient de quitter leur pays…

    Voici un florilège de paroles prononcées par des ministres des pays du Nord :

    « Les pays du Nord ont besoin de main d’œuvre. »

    « L’immigration augmente la compétitivité des pays du Nord. »

    « L’immigration profite aussi bien aux pays du Sud que du Nord. »

    « Comme la main d’œuvre qui vient du Sud est peu qualifiée et que les pays du Nord auront de plus en plus besoin de main d’œuvre qualifiée, les pays du Nord doivent aider à former la main d’œuvre du Sud afin qu’elle réponde mieux à leurs besoins. »

    « Nous devons conduire une politique souple de visas afin de faciliter la circulation des flux d’immigration. »

    « Nous devons faciliter le fait que les immigrés gardent le contact avec leurs pays d’origine et y transfèrent une partie de leur argent. »

    « Nous devons organiser les sociétés d’accueil de manière à ce qu’elles reconnaissent qu’elles sont diverses. De toute façon, c’est le modèle qui est appelé à se répandre partout. La priorité doit être donnée à la lutte contre les discriminations. »

    « Un monde sans immigration serait un monde plus divisé, plus radical. »

    « La pauvreté et le manque de développement ont été causés par la colonisation. »

    « L’immigration est peut-être la solution à la crise », prononcé très solennellement par le ministre suédois, invité en tant que représentant du pays qui préside actuellement l’Union Européenne.

    Les deux ministres du Sud demandèrent que leurs ressortissants soient bien traités dans les pays hôtes, et que dans l’empressement à organiser les flux du Sud vers le Nord, on veille à faire en sorte de maintenir le lien prégnant avec les pays d’origine, afin que les migrants transfèrent des fonds dans leur pays (souvenons-nous que c’est autant d’argent qui sera ôté du projet éducatif de leurs enfants). Le ministre marocain insista sur le fait que ces migrants (la communauté des Marocains résidant à l’étranger) constituaient une diaspora, et que le Maroc s’en occuperait de manière très active. La ministre égyptienne prit bien soin de commencer son discours par « Au nom d’Allah le plus miséricordieux… » et formula le souhait que la langue arabe soit beaucoup plus présente à l’avenir dans le bassin méditerranéen.

    Éric Besson conclut ainsi la matinée : « Nous devons accélérer et accroître les flux de circulation. »

    Tous les ministres ont signé la « Recommandation de Paris sur la promotion de la mobilité des jeunes dans l’espace méditerranéen », dont voici un extrait : « Réaffirmant leur détermination à bâtir un avenir méditerranéen commun, ils sont convenus de la nécessité de donner priorité à la jeunesse dans la construction d’un espace méditerranéen de la circulation des personnes, du savoir et des compétences. »

    Un office méditerranéen de la jeunesse sera créé d’ici le 1er janvier 2011. Il aura pour but de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires, ainsi que de leur offrir des bourses.

    Je dois tout de même vous livrer une perle qui fut répétée à plusieurs reprises : « Il serait intéressant que l’on se penche un jour sur les besoins réels de main d’œuvre des pays du Nord, car nous ne les connaissons pas » !!! N’importe quel esprit sainement constitué aurait pourtant commencé par là ! À aucun moment il n’a été question de l’existence de chômeurs en Europe, et donc encore moins de leur nombre, ni d’étudiants pauvres qu’il fallait peut-être aider en Europe.

    Durant toute cette matinée, il était manifeste que les peuples européens n’intéressaient pas les ministres européens. C’était comme si l’Europe était une terre inhabitée ou qui allait très prochainement le devenir, et qu’il convenait de la peupler. Le seul moment où on put penser que dans leurs esprits des Européens existaient encore, c’est quand il fut fait mention de la nécessité de lutter contre les discriminations dont les migrants seraient victimes…

    Cette matinée m’a montré, si c’était encore nécessaire, à quel point ces « élites » européennes se préoccupaient parfois bien davantage des intérêts de peuples étrangers que de ceux de leurs propres peuples. Ce sont bien elles qui sont responsables de la situation actuelle, et non pas les immigrés. Désormais, seuls les peuples européens pourront épargner le chaos à leurs pays, et sauver par la même occasion leurs vies et celles de leurs descendants, car il est clair que ce qui nous est préparé par des dirigeants qui ne s’en rendent même pas compte, c’est la prolifération des Balkans à travers l’Union Européenne. Nous sommes là bien loin du rêve des pères fondateurs !

    Chaque citoyen doit œuvrer à l’émergence d’une véritable conscience collective qui nous aidera à arrêter la course folle vers les Balkans. Si un peuple européen y parvient, tous les autres suivront la même voie, car chaque peuple observe à présent ses voisins. Pour y parvenir, il est indispensable de fournir des arguments et des clés de décryptage à nos proches, nos amis, nos collègues, ainsi qu’à tous les politiques dont le cœur bat encore avec celui des Français, et qui peuvent ainsi devenir des porte-voix de la cause la plus importante qui soit : la cohésion nationale. La puissance jaillit entre les hommes lorsqu’ils agissent ensemble !

    Catégories : Immigration, Politique
  • Responsables ou irresponsables ?

    Martine Aubry, dimanche 22 novembre : « Le PS doit défendre une régularisation large des sans-papiers. »

    François Bayrou, le 24 novembre sur France Inter : « On ne peut pas continuer comme on le fait depuis des années avec des gens qui travaillent […] donc je pense qu’il faudra trouver un moyen de leur rendre ou de leur donner les papiers qu’ils devraient avoir. »

    Voilà des prises de positions que je juge totalement irresponsables de la part de personnalités membres de partis politiques de gouvernement, qui peuvent donc demain présider au destin de la France et des Français.

    Faut-il rappeler que les régularisations constituent un appel d’air extraordinaire pour tous les candidats à l’immigration, qui savent parfaitement qu’il suffit d’entrer illégalement sur le territoire français puis d’attendre patiemment l’obtention de papiers qui viendront tôt ou tard, ne serait-ce par le biais de l’enfantement sur le sol français ou par l’accession au pouvoir d’irresponsables en la matière ?

    Pourquoi employer le terme d’« irresponsables » :

    • Faut-il rappeler à ces « responsables » politiques que la France compte 3 millions de chômeurs « officiels » ? Que beaucoup de ceux qui n’espèrent plus rien (au vu de leur âge) ne s’inscrivent plus au Pôle Emploi ? Que les femmes sont durement frappées par le travail partiel ? Que l’État français dépense des sommes considérables en RMI, RSA et autres aides sociales, dont une partie va à des personnes qui pourraient parfaitement occuper les emplois détenus par des clandestins ?
    • Faut-il leur rappeler que l’intégration, à large échelle, de populations extra-européennes est un cuisant échec dont nous payons chaque jour les conséquences et que, plus grave encore, cet échec met désormais la République en danger ?

    Que nous préparent, sans le vouloir et sans le savoir, tous ces « responsables » politiques, dans lesquels j’inclus ceux qui prônent l’instauration de la discrimination positive en faveur des classes populaires ? Ils nous préparent, dans les faits, un violent conflit entre les classes moyennes et les classes populaires !

    Catégories : Politique
  • Oser s'élever contre la Halde

    Je suis très heureuse que des élus commencent à se réveiller et à oser enfin s’élever contre la Halde. C’est un début très timide, mais il convient de le saluer et de l’encourager.

    Richard Maillé (député UMP des Bouches-du-Rhône) et Philippe Briand (député UMP d’Indre-et-Loire) avaient déposé un amendement qui visait à la diminution du budget de la Halde de 20%. Ils n’auront obtenu que le gel de ce budget mais auront été, en cours de route, rejoints par 50 autres députés. Si vous lisez attentivement l’amendement, vous comprendrez que ces députés désapprouvent les travaux de la Halde.

    Extrait de l’amendement :

    « On peut légitimement s’interroger sur la pertinence des travaux commandés par la HALDE, comme par exemple le rapport sur les manuels scolaires intitulé : “Place des stéréotypes et des discriminations dans les manuels scolaires”. Ce rapport explique concernant les femmes que “Dans les manuels d’histoire-géographie, elles apparaissent comme «icône ou emblème» (Marianne, déesses grecques ou romaines, etc) ou comme «fille de» ou «femme de» (Joséphine de Beauharnais) ou «mère de» (Létizia, mère de Napoléon) ou entourées d’enfants en représentation de la famille bourgeoise ou en séductrices.” Au sujet du handicap, “L’analyse experte montre que les personnes en situation de handicap tendent à être massivement reléguées dans des contextes qui leur sont propres, en lien avec leur handicap (associations spécialisées, jeux paralympiques) ou besoin d’assistance (chapitre d’éducation civique sur la solidarité, discriminations subies).” Enfin, au sujet de l’hétérosexisme dans les programmes scolaires : “Si nous n’avons pas observé de couples homosexuels ni de familles homoparentales dans les manuels que nous avons analysés, les couples hétérosexuels et les familles hétéroparentales sont fréquentes. […] Ainsi, dans le manuel d’anglais de seconde professionnelle et terminale BEP, on peut voir le dessin d’un jeune homme couché en train de rêver à son avenir. On constate qu’il aspire au mariage avec une femme et à une famille hétéroparentale.” On peut également douter des méthodes de travail de la HALDE comme ce fut le cas avec un “test antidiscrimination à très grande échelle”. Cette enquête fut critiquée de toute part aussi bien quant à sa solidité que par sa pertinence, enquête estimée à 500 000 euros. »

    Pour information, La Halde, c’est :

    • un budget de 12 964 000 euros pour 2010 ;
    • 50 juristes de catégorie A ;
    • un Président, Louis Schweitzer, qui reçoit un salaire de 6 700 euros par mois.

    Vous savez déjà ce que je pense du travail de la Halde et de ses conséquences sur la cohésion nationale. Voilà un organisme dont toute l’œuvre consiste à subdiviser le corps social, à dresser des catégories de population les unes contre les autres. Quel homme politique aura un jour le courage et surtout l’intelligence d’en demander la suppression ? Certains me répondront que la Halde est née de la transposition d’une directive européenne dans le droit français. Je leur répondrai que les Européens doivent désormais refuser d’aller dans le mur, y compris si l’ordre vient de « l’Europe » !

    Catégories : Politique
  • Le débat sur l’identité nationale

    Nous devons faire entièrement fi des motivations qui ont pu amener ce débat sur la table et, bien au contraire, saisir cette occasion unique qui nous est donnée pour aider la France à accoucher d’un plan d’action bien concret qui sauvera le peuple français du naufrage, donc de la disparition.

    Mes propositions concrètes, vous les trouverez toutes dans mon livre. J’envisageais de les énumérer ici, lorsque j’ai reçu plusieurs messages de lecteurs en pleine lecture du Puzzle de l’intégration, qui n’ont pas apprécié que je publie dernièrement sur ce blog quelques paragraphes de mon livre alors qu’ils ne les avaient pas encore atteints dans leur lecture. Je comprends leur déconvenue, car il y a tout un enchaînement à respecter. Lorsqu’on lit Le puzzle de l’intégration pour la première fois, il est nécessaire de le lire dans l’ordre.

    La suggestion de mes lecteurs Paris et Dominique de faire envoyer mon ouvrage, par le HCI, à tous les parlementaires pour les aider dans cette réflexion sur l’identité nationale, est très intéressante. Mais je ne vois pas vraiment comment le HCI pourrait se permettre de donner publiquement un signal qui privilégierait, de fait, ma parole sur celle des autres membres du Conseil.

    Nous devons pourtant trouver le moyen de faire du lobbying pour la République, de la même manière que les communautaristes en font contre la République. J’aurais donc tendance à inciter tous ceux qui peuvent accéder à leur Député ou Sénateur, que ce soit sur un marché, à l’occasion d’une réunion publique, ou encore dans sa permanence, à lui remettre Le puzzle de l’intégration en main propre. Le contact direct est infiniment plus porteur qu’un envoi postal qui pourrait prendre la poussière sur une étagère.

    Voici à présent une information de terrain très précieuse : lors d’une réunion dans une enceinte administrative où l’on demandait aux intervenants de privilégier, pour l’insertion professionnelle, des personnes d’origine étrangère, un de mes lecteurs a récemment fait appel à plusieurs de mes démonstrations pour démonter l’approche communautariste et refuser de s’y plier. L’assistance a été attentive à ses arguments, et jamais il ne s’est vu opposer ni réaction de rejet ni procès en racisme. Je tiens à préciser que le lecteur dont il s’agit est de souche européenne. Il a pu ainsi tester la robustesse de mes arguments et vérifier, à sa grande satisfaction, la réceptivité de l’auditoire. Vous voyez qu’il n’est pas nécessaire d’être d’origine étrangère pour pouvoir à présent exercer pleinement son esprit critique et sa liberté de jugement. C’est à la portée de tous les citoyens. Cela doit vous encourager à prendre la parole dans le débat sur l’identité lorsqu’il se tiendra dans votre ville. N’hésitez surtout pas à engager la discussion autour de vous et à fournir des arguments aux autres citoyens.

    Gardez toujours en tête que ceux qui souhaitent la disparition de nos valeurs et principes arguent du fait que le modèle républicain d’intégration aurait échoué, et qu’il faudrait dès lors lui substituer d’autres modèles. Soyez donc extrêmement vigilants. Ne vous laissez surtout pas piéger en reprenant à votre tour cette attaque contre la République. NON, le modèle républicain n’a pas échoué, car il n’a tout simplement pas été appliqué ces trente dernières années par l’État français. L’État a en effet le plus souvent abdiqué sur la question des principes républicains et sur la nécessité de transmettre la culture française, faisant ainsi perdre de vastes territoires à la République. Il n’est qu’à observer la réalité des quartiers dans lesquels les principes de liberté, d’égalité et de laïcité ont disparu, pour réaliser que ce n’est pas la République qui a failli à sa mission, mais bien l’État.

    À tous les citoyens que nous croisons sur notre chemin, nous devons à présent insuffler le devoir de s’engager pour faire en sorte que l’État français se place entièrement au service de la République, et rompe ainsi définitivement avec la remise en cause des valeurs et principes qui fondent l’identité nationale française.

    Catégories : Insertion - intégration, Politique