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Insertion - intégration - Page 14

  • Qu’est-ce qu’être Français ?

    Extraits du Puzzle de l’intégration :

    « Mais le problème auquel nous sommes confrontés, c’est que même si la majorité de ces immigrés ont opté pour l’acquisition de papiers d’identité français, ils n’en demeurent pas moins perçus comme des immigrés par les Français, car ils ne leur paraissent pas culturellement intégrés ; c’est-à-dire qu’ils ne les reconnaissent pas comme porteurs du même idéal de société […] Ce n’est que lorsque la nationalité attribuée par la France sera redevenue réelle, et non factice, que les Français cesseront d’éprouver le besoin de parler de “Français de souche” et de “Français d’origine étrangère”. C’est la France qui, en donnant sa nationalité à un nombre considérable de personnes qui ne portaient pas son idéal, s’est rendue coupable de l’introduction de la notion de deux classes de Français. »

    […]

    « Dans la mesure où s’intégrer dans une communauté nationale, c’est être reconnu par les autres membres de cette communauté, si un migrant n’est pas identifié comme inséré, il n’y a aucune chance qu’il puisse être reconnu et intégré. »

    […]

    « Si la France sait aller au bout de la logique de préservation de sa stabilité intérieure, elle sera bien heureuse de constater qu’un grand nombre des familles de l’immigration préfèreront se résoudre à laisser leurs enfants s’insérer, et même à les y encourager […] Le jour où chacune de ces familles sentira qu’elle risque individuellement d’être placée devant un choix qui pourra s’avérer pour elle lourd de conséquences, elle se mettra à réfléchir en fonction de ses seuls intérêts. Elle recouvrera ainsi son indépendance. Ce jour-là, elle redécouvrira par la même occasion que ses intérêts peuvent aller dans le même sens que ceux de la société française, et de la République. »

    __________

    Extrait de la circulaire du 24 février 2005 sur laquelle s’est appuyé le Conseil d’état pour refuser la nationalité française à une personne d’origine étrangère non insérée :

    « Les services préfectoraux ou consulaires, saisis d’une demande d’acquisition de la nationalité française à raison du mariage, procèdent à une enquête destinée :

    - à vérifier la communauté de vie tant affective que matérielle entre les époux ;

    - à évaluer, selon sa condition, le degré de connaissance de la langue française du déclarant lors d’un entretien individuel donnant lieu à un compte rendu ;

    - à apprécier son degré d’assimilation à la communauté française ;

    - à apprécier sa conduite et son loyalisme. »

    Catégories : Insertion - intégration, Politique
  • Rachida Dati : quand l’hôpital se moque de la charité…

    L’annulation d’un mariage à Lille pour cause de non-conformité de la marchandise reçue, et donc retournée à l’envoyeur – car il s’agit de cela et de rien d’autre, tant le statut de la femme se trouve atrophié au sein de certaines familles – suscite de très vives réactions de la part de notre classe politique. Or, cela fait bien longtemps que de telles histoires se produisent sur la terre de France, terre dite des droits de l’Homme. De même que cela fait bien longtemps qu’une écrasante proportion de mariages « mixtes », qui ne possèdent de mixte que le nom, ne sont dans les faits que l’aboutissement de tractations entre deux parties, dans le but de permettre à l’heureux élu, qui réside de l’autre côté de la Méditerranée, d’obtenir ce que je dénomme dans Le puzzle de l’intégration « le fameux sésame ». Par leur nombre très élevé, ces mariages sont devenus une question centrale, car ils sont une cause directe de l’aggravation du problème de la non-insertion et de la non-intégration. Cette question n’est en effet pas étrangère au refus de plus en plus manifeste de l’utilisation, par les migrants et leurs descendants, de la langue française ; au durcissement des positions des « jeunes » issus de l’immigration ; à l’importation d’attitudes ou de convictions que les Français ne sont pas prêts à reconnaître, car ils les considèrent comme antinomiques de l’identité française… Si le taux de mariages mixtes pouvait, à une époque bien antérieure, être le signe d’une amélioration de l’intégration, il est à présent devenu le signe patent de l’échec de l’intégration.

    Alors, quoi de neuf sous nos tropiques ? Ce qui est nouveau, c’est qu’apparaît au grand jour, aux yeux des Français de souche, et grâce à l’inacceptable décision du TGI de Lille, la brutalité de situations bien réelles qui ont cours en France. Et à présent, beaucoup de nos hommes et femmes politiques qui savaient déjà tout cela ne peuvent plus détourner les yeux et faire comme s’ils n’avaient rien vu. La classe politique, dont le devoir est d’anticiper, démontre ici avec brio qu’elle est en réalité à la traîne. Afin que la question des mariages de complaisance, qui rend encore plus improbable l’intégration de ceux qui se trouvent déjà sur le territoire français, soit véritablement prise en considération par notre classe politique, souhaitons qu’une affaire terrible – aux yeux des Français – surgisse dans le paysage public. La gouvernance par scandales successifs viendrait ainsi au secours de notre société.

    Extrait du Puzzle de l’intégration : « Les familles de l’immigration récente qui ont des enfants en âge d’être mariés, se trouvent extrêmement sollicitées pour conclure des alliances […] Cela pose un problème d’une extrême gravité aux enfants de l’immigration, qui perdent par la même occasion la liberté du choix de leur conjoint, ou qui s’engagent dans une lutte acharnée et parfois désespérée pour la préserver.

    Cette aberration couvre tantôt des mariages de complaisance, tantôt des mariages forcés pour que les heureux bénéficiaires puissent à leur tour devenir « Français ». Ce phénomène est connu depuis très longtemps par notre classe politique. En pensant défendre la liberté de mariage des enfants issus de l’immigration avec des étrangers, les Français soutiennent le plus souvent, dans les faits, la confiscation de la liberté de ces enfants de se marier avec le conjoint de leur choix. »

    Dans ce contexte, Rachida Dati fait preuve d’un incroyable toupet en rejetant sur la gauche la responsabilité de tous les errements en matière de politique d’intégration, alors que la droite et la gauche ont partagé le pouvoir à quasi-égalité depuis trois décennies. Comment peut-elle se permettre de telles attaques, elle qui a de prime abord trouvé des justifications à cette annulation de mariage ? Rachida Dati est-elle bien placée pour critiquer la politique d’intégration menée par la gauche ? Elle qui fut conseillère à la prévention de la délinquance de Nicolas Sarkozy Place Beauvau ; période qui n’a pas vu la délinquance des enfants issus de l’immigration régresser, mais au contraire exploser, comme elle l’exposait elle-même le 22 juin 2007 au Tribunal de Grande Instance de Bobigny. Le coût de l’incarcération d’un mineur, arme lourde mais impuissante bien que très prisée de l’actuel Ministre de la Justice, est d’environ 230 000 euros par an. Ne serait-ce que pour contribuer au nécessaire allégement de la dépense publique, l’État ne devrait-il pas se muscler davantage sur les dossiers dont il se doit d’assumer la responsabilité, puisque le « bien vivre ensemble » en dépend ? Pour mémoire, je rappellerai ici ce que Rachida Dati ne peut en aucun cas ignorer : contrairement à ce qu’elle a osé affirmer devant la représentation nationale, ce qu’elle dénomme « la politique des grands frères » n’a jamais été fabriquée par la gauche…

    Il me semble par ailleurs important de préciser que ni la gauche, ni la droite n’ont souhaité mener la France au chaos. Notre personnel politique a considérablement sous-estimé la complexité des problèmes. Il a parié sur le fait que le temps viendrait à bout de toutes les difficultés. Combien de fois ai-je entendu dans le milieu politique : « la France en a vu d’autres » ! Quel regard la société porterait-elle sur un parent qui aurait observé avec autant de détachement et d’indifférence son enfant soumis à une terrible épreuve ?

    Vu la gravité des défis que nous devons tous participer à relever, il est irresponsable de dépenser la moindre énergie à tenter de déterminer qui, de la gauche ou de la droite, sur le sujet de l’intégration, a par le passé perpétré le plus grand nombre de mauvaises actions politiques. Je pense qu'il est désormais bien trop tard pour se permettre un tel luxe. Nous devons veiller à nous focaliser sur ce qui se déroule, et il est manifeste que l'équipe politique qui détient aujourd’hui le pouvoir de décision, si elle n’est pas raisonnée à temps, affaiblira de manière irréversible, sans l’avoir prémédité, les fondations de la maison France ; j’insiste sur le terme « irréversible ». L’ironie du sort pour les Français est que l’élection présidentielle de 2007 se sera gagnée sur le thème de l’identité nationale.

    Catégories : Insertion - intégration, Politique
  • De l’accommodement raisonnable dans les sociétés dites développées…

    L’« accommodement raisonnable », que je décris dans Le puzzle de l’intégration, est une thèse concoctée par de savants experts et reprise par des hommes politiques gourmands de solutions « prêtes à poser » ou « prêtes à penser », et qui n’ont pas su comprendre que l’insertion des flux migratoires n’était pas un luxe, mais une obligation si l’on souhaitait préserver la stabilité des sociétés d’accueil. Je précise bien que j’évoque ici l’insertion (obligatoire), et non l’intégration (facultative). Voir Le puzzle de l’intégration pour les différences fondamentales entre ces deux concepts.

    Extrait du préambule de la Constitution :

    « Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789 […] »

    Art. 5 de la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen :

    « La Loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. »

    Que m’inspire la récente annulation d’un mariage par le TGI de Lille ? La réponse figure dans Le puzzle de l’intégration :

    « La société française est encore très loin du modèle de société qui saurait être jugé acceptable par nombre de ses migrants. Elle n’est donc qu’au début des demandes de son adaptation. Son attitude freudienne (compréhension, justification et mansuétude) est systématiquement interprétée comme autant de signes de faiblesse, par tous ceux qui ont été éduqués dans une culture privilégiant les attitudes et les modes de communication basés sur l’autorité et le rapport de forces. Plus elle sera perçue comme accommodante, et plus les demandes d’accommodation afflueront, obligeant de fait l’individu d’origine immigrée à se plier aux lois dictées par son groupe d’origine, et non plus à celles que dicte la République. Une République faible ne sera d’aucun secours pour l’immigré confronté au processus d’insertion, et à plus forte raison à celui de l’intégration.

    L’engagement de la République à faire respecter ses fondamentaux soutient et guide, par ailleurs, ceux qui hésitent, ceux qui titubent face aux difficultés de l’acceptation d’une identité différente de celle de leurs ancêtres biologiques. Plus la République sera forte, plus elle sera en mesure de donner force et courage à ceux qui souhaitent l’intégrer, car c’est elle qui assumera, face à son groupe d’origine, la responsabilité de l’adaptation de l’individu dans le processus d’insertion, puis dans celui de l’intégration. Plus la République sera faible et le montrera, plus l’individu se trouvera dans l’obligation de la sacrifier.

    C’est à l’État qu’incombe la responsabilité de trouver le moyen de faire triompher le respect de ses fondamentaux, et en particulier ceux des Droits de l’Homme. Celui qui veut s’insérer ne le peut pas toujours, car la réplique de son groupe peut s’avérer beaucoup plus insupportable que celle de la société française. Sans une assurance de protection forte, incarnée par une République qui assume ses responsabilités, beaucoup ne sauront pas franchir le pas d’une insertion, et encore moins d’une intégration, dont le coût peut se révéler dissuasif. La République ne doit plus fermer les yeux ou les détourner, pour simuler n’avoir rien vu. Elle se doit de toujours rester aux côtés des « faibles », et de les protéger en étendant sur eux le manteau de ses valeurs fondamentales. »

    La France fut une terre des Droits de l’Homme, mais la France ne l’est plus. Le redeviendra-t-elle ? C’est le défi le plus important qu’elle doit relever dans le contexte d’aujourd’hui. Si elle échoue, elle sera au mieux vouée au sort tragique de la société libanaise régulièrement secouée de convulsions, et au pire à la scission.

    Catégories : Identité, Insertion - intégration
  • Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simpliste ?

    Les exemples ci-dessous étant tirés de notre vie politique, je ne peux même pas me permettre la mention « toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »

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    Notre école maternelle ne parvient pas à mettre tous les enfants debout. Beaucoup d’entre eux parviennent encore à quatre pattes à l’école primaire. Cela les empêche de saisir toutes les perches que leur tendent les enseignants du primaire.

    Solution : supprimer la maternelle.

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    La carte scolaire est contournée par les parents qui ont la possibilité de ne pas faire payer à leurs enfants plusieurs décennies d’errements de notre classe politique.

    Solution : supprimer la carte scolaire.

    Pour les effets pervers, voir les pays qui ont déjà testé et en sont revenus.

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    Les enfants des banlieues sensibles qui souhaitent étudier en sont parfois, et même de plus en plus souvent, empêchés par leurs petits camarades de classe.

    Solution : encourager les meilleurs d’entre eux à fuir les établissements de leurs quartiers.

    Tout a été prévu. Comme cela condamnera à terme les établissements des banlieues les plus sensibles, désertés par leurs meilleurs éléments, les plus problématiques d’entre eux seront alors fermés, et leurs effectifs répartis dans d’autres établissements. C’est une nouvelle technique d’extinction des incendies : lorsque subsistent des braises, les récupérer et les disséminer. Il faudrait breveter le procédé, puis aller le proposer à tous les pompiers de la planète.

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    Le baccalauréat semble n’avoir plus guère de valeur. Même en faisant plus d’un mois de grève par an, la majorité des élèves de Terminale décrochent d’ailleurs leur bout de papier. Un mois d’absentéisme n’a donc aucune incidence sur le taux et le niveau d’acquisition des programmes.

    Solution : supprimer le baccalauréat. En prime, cela ferait économiser à l’État le coût de l’organisation des épreuves de vérification des connaissances.

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    Nos entreprises rencontrent de plus en plus de difficultés à recruter des thésards pour nourrir leurs activités de recherche. Sur certains sujets de très haute technologie, elles ne trouvent plus un seul Français.

    Solution : importer des étudiants étrangers (souvent moins bien formés que nos propres étudiants dans les domaines scientifiques). Tout est prévu : pour les domaines qui touchent à la Défense nationale, la Délégation Générale pour l’Armement tient la liste des pays à éviter ; ceux qui présentent un risque fort de secréter en leur sein de potentiels futurs terroristes, ainsi que les pays actuels ou potentiels concurrents de la France.

    Mais, me direz-vous, pourquoi ne pas mettre en place les moyens de garder nos propres chercheurs qui se résolvent, souvent à contrecœur, à l’exil vers les laboratoires étrangers ? Et ne faudrait-il pas également motiver nos jeunes têtes bien formées à s’orienter davantage vers la recherche et l’innovation ?

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    De plus en plus de filles sont en détresse, car les garçons les respectent de moins en moins. Ils leur mènent la vie dure. Cela empêche les filles d’étudier dans des conditions normales. Sans compter que beaucoup d’entre elles ne font plus de sport, surtout dans certains quartiers (car ça ne se fait pas… et ne parlons même pas de la piscine !!!)

    Solution : inscrire dans la loi la possibilité de séparer dorénavant filles et garçons dans certains cours. Oui, c’est bien ainsi que l’on propose de traiter certains des maux auxquels se trouve soumise la société française du XXIe siècle. Des maux que Fadela Amara identifiait comme liés à l’évolution du machisme de la société française. Il fallait oser une telle explication ; elle l’a fait, et sans complexe !

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    Plus de 500 000 emplois ne trouvent pas preneur en France et ce, malgré notre taux de chômage élevé.

    Solution : demander au ministère de l’immigration d’importer des quotas d’immigrés.

    Mais, me direz-vous, plus de 30% des jeunes sont au chômage dans les quartiers sensibles. Peu importe, puisque Jacques Attali a sorti sa calculette et déclaré : tant d’immigrés importés = tant de points de croissance en plus…

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    Les nouveaux entrants rencontrent de très grandes difficultés d’insertion.

    Solution : adopter la discrimination positive, et modifier pour cela le préambule de la Constitution.

    Pas grand risque de faire des remous, car personne ne dira rien ou presque, et les Français n’en seront même pas avertis. C’est bien plus prudent, car ces derniers tiennent encore trop au legs de leur Histoire : pas assez modernes en effet, pas assez mondialisés.

    Seul un député, Jean-Pierre Grand, a tenté, le 21 mai, d’alerter ses pairs au micro de l’Assemblée Nationale : « Le préambule et l’ensemble des articles de la Constitution forment philosophiquement, juridiquement et politiquement un tout cohérent. Aussi, vous comprendrez que l’on puisse s’interroger sur les motivations du Gouvernement de dissocier l’examen du préambule de la Constitution du texte aujourd’hui soumis au vote du Parlement, alors qu’une nouvelle rédaction a été confiée par le Président de la République à une commission présidée par Simone Veil. » La presse, quant à elle, a à peine évoqué la question du préambule. Circulez, il n’y a rien à voir !

    Comme me le disait très récemment l’un de mes anciens professeurs : un texte aussi fondamental, auquel on aurait apporté une modification qui ferait régresser la France de plusieurs siècles, et qui plus est, sans même en avoir prévenu le peuple, n’a aucune chance de perdurer.

    L’avenir nous dira si mon professeur avait vu juste, et si c’est le cas, l’avenir nous dira également par quels moyens le peuple aura alors défait ce que son élite politique aura voulu lui imposer « à l’insu de son plein gré ».

    Je tiens à dire le grand respect et l’immense admiration que j’éprouve pour les députés et sénateurs qui parviennent à rester concentrés sur la nature des véritables enjeux, et à garder la tête froide malgré la tension et la fébrilité qui règnent actuellement au palais Bourbon et au palais du Luxembourg, malgré aussi les pressions qui s’y exercent.

    Une réforme qui bouleverserait le fonctionnement de nos institutions et la vie dans notre société, ne mériterait-elle pas sagesse et réflexion, plutôt que tractations politiciennes dans et entre les groupes parlementaires ?

    Catégories : Discrimination positive, Éducation - instruction, Insertion - intégration