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Identité - Page 12

  • Droit de vote des étrangers : irresponsable !

    Les Français le constatent chaque jour, la France n’est plus une terre d’intégration. Elle n’est d’ailleurs même plus une terre d’insertion, puisque ses lois et ses règles de bien-vivre ensemble sont régulièrement contestées sur son propre territoire. Alors que la situation de notre pays est devenue plus que préoccupante, la seule idée que le PS, parti de gouvernement, trouve à proposer aux Français, c’est l’attribution du droit de vote aux étrangers !!!

    Le droit de vote est attaché au statut de citoyen, c’est-à-dire d’architecte du projet politique collectif. Ce projet trouve ensuite sa traduction dans toutes les règles du bien-vivre ensemble qui seront déclinées au niveau local. Pour pérenniser notre modèle de société basé sur les valeurs que le peuple français s’est choisi, l’échelon local joue un rôle déterminant. Souvenons-nous de l’abolition, par Martine Aubry maire de Lille, de la mixité à la piscine durant certaines plages horaires… Nous savons tous, par ailleurs, ce qui est advenu du fonctionnement des écoles et de leurs cantines, qui sont gérées au niveau local. Le local s’est mis à enfreindre les lois de la République.

    Extrait du Puzzle de l’intégration : « Il est totalement absurde de penser que donner le droit de vote aux étrangers les aidera à mieux s’insérer dans la société française. Les première, deuxième et troisième générations de l’immigration détiennent le droit de vote. Ce dernier a-t-il eu une influence positive perceptible sur leur insertion ou leur intégration ? Dans les conditions de flux migratoires actuels, dont la pression sera vraisemblablement amenée à s’accentuer vu les difficultés des pays du Sud à nourrir leurs peuples, ce droit de vote introduira une source potentielle d’instabilité au niveau local, et par ricochet au niveau national. Le vote de populations qui ne fonctionnent pas selon les mêmes fondamentaux, et qui de ce fait, ne défendent pas le même projet politique de société que la population du pays d’accueil, est un vote qui introduit des sources de conflits supplémentaires. Cela, d’autant plus que les problèmes identitaires les poussent à se regrouper dans les mêmes périmètres géographiques. La France réalise que l’insertion est des plus difficiles ; il serait irresponsable qu’elle se permette de se créer une nouvelle source de fragilisation. »

    Je n’imagine pas un dirigeant de parti politique maghrébin, chinois ou africain suggérer l’idée que des étrangers puissent participer, par le vote, à dessiner leur projet politique collectif.

    Jouer avec la France est toujours irresponsable ; mais dans la situation actuelle, et sur un sujet qui concerne notre cohésion nationale déjà fort mal en point, le comportement du PS est hautement condamnable !

    Observons de nouveau à quel point le temps, l’esprit et l’énergie de notre classe politique sont accaparés par des questions qui touchent à l’immigration et à ses conséquences. Songez aux progrès que la France aurait pu accomplir si tout ce temps et cette énergie avaient été consacrés à des sujets tels que l’économie, la recherche, l’innovation…

    Catégories : Identité, Politique
  • L'identité nationale française

    François Fillon, en clôture du débat « Qu’est-ce qu’être Français ? » à l’Institut Montaigne, le 4 décembre 2009 : « Nous avons nos mœurs et un certain art de vivre […] La France, ce n’est pas une fiction sans trait et sans visage […] Par la force de l’État, par la communion de la langue, par le prix du sang et par la flamme de la mémoire et des mythes, sous le sceau enfin d’une République démocratique et laïque, l’identité française s’est réalisée pas à pas […] »

    Éric Besson, la Courneuve, 5 janvier 2010 : « La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France de métissage. »

    Ces deux déclarations sont radicalement opposées.

    Le 7 janvier dernier, le Président de la République a confirmé sa volonté de poursuivre le débat sur l’identité nationale : « Nous allons le poursuivre, l’enrichir, l’amplifier afin que pour chaque Français le mot Nation et le mot République reprennent tout leur sens. »

    De quel sens Nicolas Sarkozy parle-t-il ?

    Catégories : Identité, Politique
  • Préservons notre cohésion nationale !

    Jean-François Copé, Président du groupe UMP à l’Assemblée Nationale, m’a proposé de publier un article sur le site de son club de réflexion Génération France :

    Ce n’est pas tant le contenu de notre identité nationale qui préoccupe les Français ; ils savent en effet très bien ce qu’« être Français » signifie, et ce que « nation française » signifie. Ce qui les angoisse au plus haut point, c’est le devenir de cette identité quand leur socle de valeurs fondamentales se trouve de plus en plus contesté. Un peuple peut-il continuer d’exister si ses fondations sont démantelées ? L’identité nationale est un sujet majeur pour notre pays.

    Puisque Goethe nous enseigne que tout ce qui est sage a déjà été pensé et que l’important est d’y penser à nouveau, faisons appel à Ernest Renan pour éclairer notre réflexion sur cette question qui concerne la nation française. Ernest Renan a identifié un certain nombre de conditions essentielles pour continuer d’exister en tant que nation : la fusion des populations ; le nécessaire oubli des pages sombres de l’histoire ; la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; le désir de vivre ensemble ; la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis ; le partage d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements ; le culte des ancêtres, de tous le plus légitime […]

    Vous retrouverez ici l’intégralité de l’article.

    Catégories : Identité, Revue de presse
  • La parole à un Américain

    La différence fondamentale entre la France et les États-Unis, c’est qu’aux États-Unis, les Démocrates et les Républicains partagent un même amour de la nation américaine et ils en exigent le respect.

    Vendredi 4 décembre, j’ai assisté au colloque « Qu’est-ce qu’être Français ? » organisé par l’Institut Montaigne. Le discours de clôture du Premier ministre François Fillon était très beau. À un moment donné, j’ai eu envie de me lever et de lui crier « Aux actes, citoyen Fillon ! » Oui, nous en avons assez des beaux discours. Ce qu’il faut à présent à la France, ce sont des actes !

    Voici un extrait d’une table ronde qui avait pour sujet « Comment, concrètement, réhabiliter le sentiment d’appartenance à la communauté française ? » Et puisque nul n’est, paraît-il, prophète en son pays, laissons la parole à Thione Niang, citoyen américain.

    Thione Niang a 31 ans. Il est Américain d’origine sénégalaise. Il a fait partie de l’équipe de campagne de Barack Obama. Il est actuellement Président de la commission des affaires internationales des jeunes démocrates américains.

    Voici donc pour vous un extrait de son intervention :

    « Excusez mon Français car je suis aux États-Unis depuis neuf ans, mais pour le respect de la langue, je vais essayer de parler en français. »

    « Ce que j’ai constaté ici en France, ce que me disent les jeunes et les jeunes disent la même chose partout où je vais, c’est qu’on ne se sent pas Français surtout les minorités. Je leur parle de mon histoire. Je suis issu d’une famille pauvre du Sénégal. Quand je parle dans les conférences que je fais pour les encourager à s’engager dans leur pays, participer au développement de leur pays parce que le monde a besoin des jeunes qu’ils soient partout des acteurs de changement, ils me disent qu’en France c’est pas la même chose, ce n’est pas possible parce qu’on ne se sent pas Français, que le système ne nous inclut pas.

    Beaucoup d’entre nous qui ont quitté leur pays, on emmène notre culture avec nous. Quand je suis venu aux États-Unis, j’ai amené avec moi la culture wolof, le côté privé de cette culture, ma religion Islam. Il y a des choses que je ne vais pas laisser, mais il y a des choses dans ma culture qu’il fallait que je laisse pour m’intégrer dans la société américaine.

    Quand je suis devenu Américain, j’ai pris la nation américaine très très très au sérieux. Je suis prêt à mourir pour les États-Unis parce qu’il m’a tout donné. C’est un pays qui m’a tout donné. Même l’Afrique ne pouvait pas me donner. Et ça c’est ce que je dis aux jeunes ici. Il ne faut pas juste dire que le système ne marche pas. Ils ne me reconnaissent pas donc je ne fais pas partie. Mais tu vis en France et tu hais la France. Si tu hais la France alors prends tes affaires et rentre chez toi. Si le Sénégal était très bien, j’allais pas aller aux États-Unis. Il faut que les gens comprennent qu’ils doivent avoir la fierté et l’amour de leur pays. Prendre la nationalité d’un pays, c’est quelque chose de vraiment très sérieux. Le succès d’un pays dépend de la conscience des gens dans le fait qu’ils doivent donner à leur pays.
    »

    Catégories : Identité