Botticelli est l’un de mes peintres préférés, et je ne n’ai jamais pu écouter l’Ave Maria de Schubert sans verser une larme, alors je vous les offre tous deux en guise de cadeau de Noël.
Joyeux Noël à tous, et bonnes fêtes de fin d’année !
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Botticelli est l’un de mes peintres préférés, et je ne n’ai jamais pu écouter l’Ave Maria de Schubert sans verser une larme, alors je vous les offre tous deux en guise de cadeau de Noël.
Joyeux Noël à tous, et bonnes fêtes de fin d’année !
Rama Yade nommée, en conseil des ministres, ambassadrice auprès de l’Unesco pour l’éducation, les sciences et la culture ! Mais qu’a-t-elle démontré en matière d’“éducation, sciences et culture” ??? Rétribuée, pour ses immenses compétences invisibles à l’œil nu, avec l’argent des contribuables ;
J.F. Copé et C. Jacob qui anéantissent la possibilité de sanctions pénales pour les députés auteurs de déclarations de revenus mensongères, des « députés voyous », comme les a qualifiés le député René Dosière ;
les députés qui s’amusent à dépenser du temps, par les temps qui courent, sur un projet de loi pour abaisser à 18 ans l’âge d’éligibilité des députés, comme si c’est cela qui allait contribuer à trouver des solutions aux très graves problèmes de la France (ils vivent vraiment dans un monde parallèle) ;
la valse des préfets : « L’émotion est vive en Franche-Comté où le préfet de région Nacer Meddah vient d’organiser son pot d’adieu alors qu’il avait été nommé il y a à peine sept mois. Christian Decharrière, ancien directeur de cabinet d’Éric Besson, va lui succéder […] Depuis le remaniement ministériel du 14 novembre, la valse des préfets s’est intensifiée […] Depuis le mois de juillet, 25 régions et départements ont changé de préfets. » Aussitôt installé, ausitôt débarqué ; très bon pour l’efficacité, n’est-ce pas ?
Savez-vous ce que tout cela m’a inspiré ? Spontanément, je me suis mise à fredonner :
Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s’appelait “Les copains d’abord”
Les copains d’abord
...
C’étaient pas des amis de luxe,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrhe,
Sodome et Gomorrhe,
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d’abord.
C’étaient pas des anges non plus,
L’Évangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’aimaient toutes voiles dehors,
Toutes voiles dehors,
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor,
Aux copains d’abord.
Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait le quart,
C’est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord.
Et quand ils étaient en détresse,
Que leur bras lançaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d’abord.
...
Voici un commentaire posté par notre ami Jugurta. Je le publie en billet. Je partage son constat. J’ai vu de nombreux Français issus de l’immigration, intégrés, qui sont aujourd’hui déçus car ils ont toujours été maintenus à l’écart au profit de communautaristes et de tous ceux qui travaillent à nourrir la haine des populations issues de l’immigration contre la France. Dernier exemple en date ? Rachida Dati. L’ancienne ministre de la justice appelle les musulmans, à mots à peine voilés, à être moins dociles, et donc à se dresser contre la France. Au lieu d’expliquer qu’il leur est très important, pour leur image, de respecter les lois françaises comme tout un chacun, elle justifie l’occupation de l’espace public. Comment un ancien ministre de la justice peut-il se permettre de tenir de tels propos hautement irresponsables, car dangereux pour tous ? En guise de récompense, la voici aujourd’hui assurée d’un cadeau en 2012 : la députation dans la ville de Paris. Ceux de mes lecteurs qui sont à l’UMP, et les autres aussi d’ailleurs, doivent dire ce qu'ils ressentent au Président de la République ainsi qu’à l’UMP. Les Français aspirent au respect, au retour de la cohérence et à la disparition des doubles discours en politique. Vous avez là une nouvelle démonstration du fait que ce n’est pas la République qui est coupable, mais bel et bien la classe politique qui dessert la République, les Français de souche et ceux issus de l’immigration qui ont été convaincus que la France était coupable. Une profonde injustice et un pur délire, lorsqu’on sait le sort des leurs restés dans leurs pays d’origine !
Jugurta : Les enfants d’immigrés intégrés ou les “cocus de la République”
« On nous avait, jadis, incités à nous intégrer dans la communauté nationale française. On nous avait instruits, via le roman national et ses événements fondateurs, à la grandeur de ce pays appelé France. On avait travaillé à l’école, au collège, au lycée pour acquérir les fondamentaux qui devaient, pensait-on, naïfs que nous étions, nous permettre de nous insérer dans la société française.
On nous avait appris à parler et à écrire grâce à des dictées dont les zéros pointés révélaient encore nos lacunes. On nous avait fortement incités, lors de nos rendez-vous de naturalisation, à franciser nos prénoms pour nous fondre plus facilement dans la communauté nationale.
Or, actuellement, tout est fait dans le discours politique et dans les actes pour nous renvoyer à notre communauté originelle. Non que celle-ci soit dénuée de qualités, mais nous avions choisi la modernité individuelle à la tradition communautaire. Nous avions préféré à un moment de notre vie nous inscrire à la suite des hommes et des femmes qui dès la Renaissance, et plus encore les Lumières, avaient décidé que l’être humain, l’individu, était au centre et son devenir à porté de mains.
Aujourd’hui, nous souhaitons être jugés pour ce que nous faisons et non ce que nous sommes. Mais voilà, on nous renvoie constamment à un hasard, notre naissance. Nous avons accompli un cheminement intellectuel, spirituel, et arrivés presque à destination, on voit cet édifice se défaire sous nos pas.
Aux nouveaux venus, nul besoin de maîtriser les fondamentaux, nul besoin de savoir parler, écrire, lire dans la langue du pays d’accueil, des traducteurs seront là pour vous faciliter la tâche, mieux, si vous ne connaissez pas votre langue maternelle, on vous l’apprendra sans se demander si elle vous servira réellement dans votre quotidien ou si au contraire elle ne vous éloignerait pas de vos concitoyens français.
Aussi, ceux qui ont fait des efforts pour faire partie de la majorité invisible sont purement et simplement aujourd’hui, les “cocus de la République”. »
Merci à Stéphane de nous avoir communiqué le contenu du jugement.
Lisez surtout la page 8 qui est très importante, car y est précisé que la décision est fondée sur le fait que la Constitution de feu le Général de Gaulle stipule que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ». C’est probablement ce qui a amené l’avocat Richard Malka à déclarer ce qui suit à la journaliste Catherine Fournier de 20 minutes :
« Ce jugement est extrêmement important car il a une portée générale et rappelle explicitement que la Constitution s’applique pour tous, dans le domaine public comme dans le domaine privé […] Il n’y aucune raison que l’article 1 de la Constitution qui pose le principe de la République laïque ne s’applique pas dans le monde professionnel. »
Je vous engage à relire mon billet du 21 octobre 2009 : « Dépassionner pour pouvoir agir ». En voici quelques extraits :
« Je sais la souffrance des Français qui ne reconnaissent plus la France du préambule de la Constitution. Je sais qu’ils ont perdu confiance en leurs élites, et pour cause ! Je sais aussi, dans le même temps, que la détresse est grande parmi ceux que la France, en appliquant le « droit du sol », a affublés d’une identité dont ils ne se sentent pas porteurs. Je sais tout cela, mais il est pourtant indispensable de créer les conditions de sérénité qui permettront à ce sujet d’être enfin un jour mis au menu de notre classe politique.
Or, dès lors que l’on aborde la question de l’intégration, les passions se déchaînent. Il semble quasi-impossible d’apaiser ce débat ; pourtant, l’enjeu est de taille, puisque sans apaisement, jamais ce sujet, LE sujet qui engage l’avenir de la France et des Français, ne sera traité.
Si notre société n’avait pas été aussi gravement malade, elle aurait su, malgré ses élites, traiter dès l’apparition des premiers symptômes l’échec de l’insertion dû à l’incompatibilité avec la culture française de certaines valeurs importées. Je parle ici d’insertion, et non d’intégration ; ceux qui ont lu Le puzzle de l’intégration en comprendront la raison.
Le problème de fond est-il réellement l’Islam (ou toute autre religion ou croyance qui serait venue questionner les valeurs françaises) ou ce cancer de la perte de repères dont le peuple français est profondément atteint ? Et nous le savons, il n’est pas le seul peuple à en être affecté.
Une prise de conscience est nécessaire sur ce point : la stigmatisation de la religion musulmane et des musulmans produit l’effet opposé à celui qui est recherché, puisqu’en opérant de la sorte, il n’est guère laissé d’autre choix aux musulmans, quel que soit leur niveau de pratique, que de s’agglomérer. Il ne peut en être autrement, vu la très forte pression qu’exerce le groupe sur l’individu. Cette approche est donc totalement contre-productive et heurte en outre, de manière injuste, tous ceux qui ne demandent qu’à vivre en paix dans la société d’accueil. Pour avoir vécu parmi des musulmans, je sais à quel point la religion peut devenir un instrument redoutable d’efficacité pour dresser les uns contre les autres. En Algérie et dans de nombreux pays musulmans, la religion dresse des musulmans contre des musulmans. Si ces pays avaient été laïques, ils ne seraient pas autant frappés, comme ils le sont à présent, par le malheur.
Je suis convaincue que l’une des graves erreurs commise par nos dirigeants a été de remettre en cause la laïcité à un moment où elle s’imposait plus que jamais pour prévenir et anticiper les conséquences des importants flux migratoires […] »
J’ajouterai aujourd’hui, fin 2010, que je suis encore plus convaincue que la clé se trouve dans le réveil des consciences. Les Français doivent en effet se réapproprier leur héritage, qui correspond à un très long processus. Ils doivent exiger que leurs hommes et femmes politiques fassent en sorte que les lois françaises, qui ne sont en réalité que la traduction de l’héritage du peuple français, soient respectées par tous, sans aucune exception. Dire cela, c’est simplement exiger de la classe politique qu’elle fasse son travail, rien de plus !!! Le risque ? C’est qu’il n’y ait, à terme, plus aucune possibilité de vivre ensemble, si les religions ne retournent pas dans la sphère intime ou privée. Si cela advenait, ce sont nos élites politiques qui devraient alors assumer la responsabilité de cette tragédie humaine.