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  • Envoyé spécial: Drogue, pas de reportage sur la mafia marocaine aux Pays-Bas

    Très récemment (8 février 2023), à l'antenne de Sud radio, Valérie Expert et Gilles Ganzmann ont reçu Romain Boutilly et Jérome Lévy de l'émission Envoyé spécial.

    Question de Gilles Ganzman: Par le passé, quel sujet on vous a refusé ?

    Réponse de Romain Boutilly : Par exemple, un reportage sur la mafia marocaine aux Pays-Bas. J'ai insisté plusieurs fois. C'est un peu compliqué donc on m'a dit "on verra plus tard".

    Il serait intéressant d'en savoir davantage quant aux raisons qui ont motivé l'équipe d'Envoyé spécial à refuser une telle enquête. Il y aurait pourtant probablement beaucoup à dire aussi bien sur les Pays-Bas que sur d'autres pays européens, dont la France. Le Maroc serait-il intouchable ? Et si oui, pour quelles raisons ?

    Paris : le trafiquant de cocaïne revient du Maroc et se rend après huit mois de cavale

    Un important trafic entre la Belgique, le Maroc et notamment la Bourgogne démantelé : plus de 300 kg de drogue saisis (...) Chaque semaine, d'importantes quantités de cocaïne depuis la Belgique et de Cannabis depuis le Maroc étaient importées dans plusieurs régions du pays, dont la Bourgogne Franche-Comté. 

    Pays-Bas: la princesse héritière menacée par la "Mocro Maffia", ne sort que pour aller à l'université.

    Europol annonce le démantèlement d'un "super-cartel" de la cocaïne à Dubaï et en Europe. Un "super-cartel" de la drogue, qui contrôlait environ un tiers du trafic de cocaïne en Europe, a été démantelé selon Europol. 49 suspects ont été arrêtés (...) L'un est un homme âgé de 37 ans avec la double nationalité néerlandaise et marocaine, accusé d'avoir importé des milliers de kilogrammes de cocaïne aux Pays-Bas en 2020 et 2021.

    En 2020, le Président de la République choisit de nommer comme ministre déléguée à la ville Nadia Hai, dont le Figaro a révélé la raison à peine croyable de sa démission de son poste de députée de la circonscription de Trappes (Yvelines), son suppléant ayant été mis en examen fin 2019 dans une enquête portant sur un trafic de stupéfiants entre le Maroc et la France : « cette démission survient alors que le suppléant de la marcheuse, Moussa Ouarouss, lui aussi d'origine marocaine, aurait dû hériter de son siège à l’Assemblée nationale. Cette démission permet d’“éviter une situation qui aurait pu être embarrassante”, a alors expliqué le chef de file des députés LREM Gilles Le Gendre devant la presse. Ainsi, “le groupe ne risque pas d’être entraîné dans une polémique”. »

    Qu'est devenue Nadia Hai une fois qu'elle a quitté le gouvernement ? Députée.

    Le Maroc serait-il intouchable ? Et si oui, pour quelles raisons ?

    Catégories : Politique
  • La drogue chez les "élites"

    Accident provoqué par Pierre Palmade : le seul et vrai sujet est celui de la lutte contre les consommateurs de drogues. Ce sujet n'est pas abordé par les médias et pour cause, puisque les drogues circulent parmi les élites de différents milieux et pas seulement dans celui du spectacle... Les élites sont loin d'être exemplaires. Et les pouvoirs, en France, sont malheureusement bien trop intimement imbriqués pour que la vérité puisse éclater. Souvenez-vous ici de la sinistre fin d'un certain Richard Descoing, directeur de Sciences-Po Paris, adulé de l'ensemble du monde politique !

    Tant que ce sujet ne sera pas mis sur la table et traité, la drogue continuera de circuler en France. Lutter contre les seuls trafiquants ne mènera à strictement rien. Or nous le savons, les conséquences sur la société française sont dramatiques.

    Je me souviens d'un article que j'avais souhaité publier sur un membre du gouvernement qui avait comme suppléant à la députation un homme mis en examen dans une affaire de trafic de drogue. Mon article avait été refusé...

    Comme le dit le proverbe chinois, le poisson pourrit par la tête. Que ce soit sur ce sujet ou sur tant d'autres, il faut un sursaut, un réveil, pour faire que les vraies décisions soient enfin prises. Il en va de la paix dans notre société. Les élites jouent avec le feu car nous sommes entrés dans une phase pré-révolutionnaire. Cela saute aux yeux.

    Catégories : Politique
  • Les retraites du peuple d'en bas, celle des Sénateurs et les 180 000 euros convoités par Pompili

    Pendant que les élites politiques et médiatiques évoquent, avec grande froideur, les smicards, ceux qui luttent pour se nourrir à l'heure de l'inflation ainsi que tous les autres "réfractaires", voici ce que l'on peut lire dans le Point :

    "Pompili veut du débat. L'Ex ministre de l'Écologie convoite la présidence de la commission nationale du débat public (CNDP), considéré comme l'un des plus beaux "fromages" de la République (près de 180 000 euros par an d'indemnité) en remplacement de la centriste Chantal Jouanno nommée en 2018 par Emmanuel Macron (...)"

    À l'Assemblée Nationale, le député Pierre-Henri Dumont souhaite que le régime spécial des retraites des Sénateurs soit supprimé. Quelle a été la réaction des sénateurs ? "Du côté des sénateurs, on accueille très fraîchement le dépôt de cet amendement. «C'est stupéfiant», commente un élu LR de la Chambre Haute, qui ne goûte que très peu cette petite pique de son camarade du Palais Bourbon."

    Gageons que ceux d'en-haut qui demandent aux Français de se serrer la ceinture ne serreront aucunement la leur. Un comble ! Non seulement cette réforme ne traite pas du fond puisque nombre de variables de l'équation sont soigneusement laissées de côté, mais elle est de surcroît profondément injuste.

    Les Français, pour beaucoup, sentent bien que nous sommes revenus au temps des privilèges dignes de l'Ancien Régime. Au vu de la crise actuelle, ils seront de moins en moins nombreux à le supporter.

    Le rejet croissant de la classe politique devrait inquiéter au plus haut point car cela est potentiellement porteur de troubles et de chaos. Pourtant, cela ne semble préoccuper personne. Si cela avait été le cas, l'action politique aurait suivi. Pourtant, pour que des sacrifices soient acceptés, il est nécessaire que l'exemple vienne d'en haut. Or ce n'est pas le cas, loin s'en faut.

    La situation de la France atteste du fait que la classe dirigeante n'a pas été à la hauteur. Il conviendrait que sa rémunération soit indexée sur son mérite et ses résultats. Ce ne serait que justice.

    Ce que j'ai pu constater dans mon voyage à l'intérieur du Système, c'est que les rémunérations sont bien trop élevées et participent de ce fait à bâillonner et ligoter parlementaires, hauts fonctionnaires ainsi que tous ceux qui concourent, d'une manière ou d'une autre, au gouvernement de la France. Tous ont en effet bien trop à perdre à défendre les seuls intérêts de la nation et du peuple. Situation tragique à bien des égards.

    Catégories : Politique