Extrait : « (...) Aussi, les politiques ont besoin de relais au sein de ces populations pour jouer le rôle de rabatteurs de bulletin de vote. Ceux des enfants de l’immigration qui se sont assimilés ne peuvent pas jouer ce rôle. De ce fait, ils ne présentent plus guère d’intérêt pour personne. Et c’est bien parce que les élites ont violé le Code civil qui imposait que l’assimilation précède l’octroi de la nationalité française, et donc du droit de vote, que nous en sommes arrivés à cette situation. Comme je l’illustre dans mon livre, beaucoup ont versé dans le clientélisme par le biais des accommodements et autres concessions sur le respect des principes républicains. C’est ce clientélisme qui a conduit au séparatisme culturel puisque chaque diaspora, pour pouvoir peser dans le jeu politique, n’a nul intérêt à laisser ses membres lui échapper et s’assimiler. Au fil du temps, la pression s’est accrue sur chaque enfant et famille de l’immigration, rendant leur intégration culturelle encore plus compliquée. La préférence étrangère a été institutionnalisée au travers des politiques de diversité et de discrimination positive qui se sont déployées dans tous les secteurs : politiques, entreprises, médias... La classe politique se trouve à présent piégée, et la France dans une situation préoccupante. La discrimination positive a fini par se muer en discrimination négative pour les Français de souche et assimilés qui sont les dindons de la farce.
(...)
Je suis convaincue du fait que c’est la misogynie des sociétés occidentales, à commencer par celle des élites, qui les a empêchées de réagir. Je pose la question : la réaction des sociétés occidentales aurait-elle été différente si les flux migratoires s'étaient accompagnés d'une remise en question du statut des hommes et d'atteintes à leur liberté, plutôt que de s'accompagner d'une remise en question du statut des femmes et de leur liberté ? Il n'y a là, à mes yeux, pas l’ombre d’un doute ! J’explique aussi, études à l’appui, que cette misogynie peut tout aussi bien émaner des femmes elles-mêmes. C’est pourquoi nous devons sortir de l'approche stérile et surtout contre-productive d’un combat entre les sexes. Beaucoup d’hommes sont les alliés des femmes et, pour rien au monde, ne souhaitent que notre société régresse sur le plan des relations entre les hommes et les femmes. »
Vous pouvez lire ici l’intégralité de mon entretien.