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Dans le Figaro, Alexandre Devecchio cite Les dindons de la farce

L'article s'intitule  Guerre d’Algérie : la France, théâtre du conflit des mémoires

Extrait: “L’essayiste française d’ascendance algérienne, Malika Sorel, dont le dernier livre, Les Dindons de la farce (Albin Michel) justement consacré à la culpabilité coloniale, vient de paraître, rappelle que huit Algériens sur dix veulent s’expatrier, dont une grande partie en France. « Si la France est ce pays horrible de colons qui a tellement fait souffrir les Algériens, pourquoi veulent-ils venir y vivre ? », s’interroge-t-elle. Et de regretter qu’à force d’entendre évoquer la culpabilité de la France, les jeunes générations finissent par s’en persuader et se dresser contre leur terre d’accueil. « L’urgence absolue est que les élites prennent conscience qu’ils injectent le poison de la haine », analyse-t-elle, convaincue que l’accroissement des flux migratoires a conduit les politiques à adopter des réflexes clientélistes mortifères.

Il est vrai qu’au-delà du débat intellectuel et historique, la question de la repentance s’est depuis longtemps invitée dans le débat politique. Une grande partie de la gauche, déjà convertie au multiculturalisme depuis les années 1980, a été largement influencée par la pensée décoloniale ces vingt dernières années, sans doute parce qu’elle espérait combler ainsi le vide laissé par la lutte des classes. La droite, quand elle n’a pas cédé elle-même aux sirènes du communautarisme, n’a tenté de répondre à la question que de manière maladroite.”

Catégories : Revue de presse

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