Les reportages et les articles de presse qui se sont succédé ces derniers jours nous ont beaucoup appris sur la qualité du vivre-ensemble de cette « équipe » de « joueurs » de football. Les langues se sont enfin déliées, mais il aura fallu attendre, pour cela, la Berezina.
Grossièreté et mauvaise éducation de certains ; mise à l’écart des joueurs bien élevés ; clans formés sur des bases ethniques et culturelles ; hostilité entre les Noirs des Îles et ceux d’Afrique ; maghrébins (dans la bande desquels les observateurs ont placé Ribéry) qui n’apprécient pas le reste du groupe ; cohésion impossible ; rejet de l’autorité de l’entraîneur ; volonté d’autogestion ; refus de s’entraîner… Cela ne vous rappelle-t-il rien ? Mais ce sont ces mêmes situations que nombre de nos enseignants et chefs d’établissement endurent depuis des années ! Il apparaît aujourd’hui au grand jour que ce problème de cohabitation n’a pas pour origine la dimension économique, comme persiste à le laisser croire au peuple français une partie des « élites »… Rappelons que nous avons ici affaire à des millionnaires.
La Dépêche : « À la veille du match contre le Mexique, Sidney Govou a même reconnu l’existence de clans ethniques au sein de l’équipe de France. Interrogé sur l’existence de tels groupes, le milieu de terrain avait répondu : “Dans la vie de tous les jours, on cherche des affinités, alors en équipe de France aussi. Et quand on cherche des affinités, la couleur c’est la première chose qui vient à l’esprit”.
Yoann Gourcuff, écarté. Le jeune Breton qui évolue à Bordeaux a été la première victime de cet esprit clanique au sein de l’équipe de France. écarté lors du dernier match au profit de Malouda, il serait jugé “trop poli”, trop bien élevé voire trop “beau gosse” ou “gendre idéal” s’exprimant trop calmement… attisant d’autant la jalousie de certains de ses co-équipiers comme Franck Ribéry ou Nicolas Anelka notamment. »
Le Monde : « il n’est pas compliqué d’observer sur le terrain que cette équipe fonctionne par affinités sélectives, ce qui se traduit par un collectif hétérogène […] Il semble bien qu’il y ait d’un côté les provinciaux, type Lloris, Toulalan, Gourcuff, mais aussi Govou. Puis les gens issus des quartiers dits sensibles, type Ribéry, Anelka et autres. Et enfin les électrons libres comme Malouda, et les anciens, comme Henry ou Squillaci. »
Sud-Ouest : « Équipe de France : derrière l’affaire Anelka, y a-t-il une affaire Zidane ? Alors qu’Anelka fait ses valises, Libération révèle maintenant que Zinédine Zidane, l’ancien meneur de jeu des Bleus aurait orchestré un mouvement des joueurs contre le système de jeu prôné par le sélectionneur Raymond Domenech… »
La citoyenne que je suis ne reconnaît pas le droit de porter les couleurs de la France à des individus qui renvoient, au monde entier, une image épouvantable de notre pays.
La victoire de notre équipe de football au Mondial de 1998 a constitué un grand malheur pour le peuple français. Elle a en effet laissé notre classe politique, et nos élites de manière générale, se leurrer et leurrer le peuple de l’idée que la fraternité black-blanc-beur coulait de source. C’est à dater de cet évènement que s’est largement répandue l’idéologie du métissage, une chance pour la France, qui nous a empêchés de regarder en face, et surtout de traiter, la réalité du terrain. Croisons les doigts pour que cette équipe de foot 2010 quitte la scène au plus vite. Dans le cas contraire, notre personnel politique serait bien capable de s’appuyer sur ces mal-élevés qui ont humilié la France devant le reste du monde, pour nous expliquer que tout va très bien, Madame la marquise… L’espoir de voir ce sujet de la cohabitation traité avec le sérieux qu’il mérite, au regard de ses conséquences, s’éloignerait alors de nouveau.
Rêvons un peu ; peut-être les Chinois vont-ils venir aussi à notre secours ? Les pouvoirs publics et les médias peuvent en effet difficilement les museler, car la Chine doit très probablement observer à la loupe ce qui se passe en France, ce pays dont certains responsables se permettent de venir en Chine donner des leçons de respect des droits de l’homme. Il devient de plus en plus difficile à nos élites mondialisées et mondialistes de défendre que la France est encore la patrie des droits de l’homme, quand ces droits y sont devenus à géométrie variable.