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  • De la “diversité” des opinions dans la presse française…

    Comme cadeau de rentrée, le journal le Monde m’a envoyé sa décision au sujet d’un article que je lui avais soumis à publication, il y a de cela deux mois. L’article était cosigné avec un inspecteur de l'Éducation nationale. Voici la réponse du Monde :

    Madame,

    J’ai bien reçu votre point de vue. Je l’ai lu attentivement et vous remercie de l’intérêt que vous portez au journal Le Monde.
    Malheureusement, il ne me sera pas possible de le publier compte tenu de l’afflux de propositions que nous recevons pour un espace limité.
    Recevez, Madame, l’assurance de toute ma considération.
    Gérard Courtois
    Directeur éditorial
    Pages Débats.”

    Vous conviendrez avec moi qu’étant donnée la très grande diversité des opinions et analyses dont le Monde gratifie ses lecteurs sur le sujet de l’intégration, il n’y a effectivement pas matière à publier une prose telle que la mienne…

    J’ai également soumis mon article au Figaro. Il m’a été répondu, par un courrier adressé à Monsieur Sorel (sic), que l’article “rejoignait la liste des contributions publiables…” mais que je pouvais “aussi souhaiter le publier ailleurs”. J’ai fait appel aux lumières d’un ami journaliste au Figaro et résultat des courses, il se pourrait que la formulation employée emprunte à la diplomatie pour signifier que mon article rejoindrait la corbeille de la rédaction du Figaro… Wait and see pour le Figaro !

    Un directeur de recherche d’une prestigieuse école m’a dit rencontrer lui-même les plus grandes difficultés à faire publier ses articles dans les quotidiens nationaux.

    Notre époque a ceci d'horrible que la communication et la transparence y semblent totales, quand dans les faits le voile de la pensée unique enveloppe et étouffe petit à petit la société française : une longue agonie pour une mort lente ? Ce voile sera-t-il déchiré et mis en pièces avant qu’il ne soit trop tard ? Espérons-le, comme l’a espéré en d’autres temps Marc Bloch : « Un jour viendra, tôt ou tard, j’en ai la ferme espérance, où la France verra de nouveau s’épanouir, sur son vieux sol béni déjà de tant de moissons, la liberté de pensée et de jugement. »

  • Vu et entendu...


    Feu_dartifice.jpg

    Un bonjour à mes chers lecteurs depuis mon lieu de vacances, la Grande Bleue. J’y ai assisté à un feu d’artifice. Nous étions des milliers assis sur le sable, quand la musique de la Marseillaise a retenti en préambule. Toute la plage s’est alors aussitôt levée, dans un même élan, et a entonné l’hymne national. J'ai pensé à vous. J’aurais aimé que vous soyez là pour voir et entendre cette spontanéité, qui atteste que les Français sont encore vivants, bien vivants. Nul besoin de vous dire ce que j’ai ressenti…