Merci Demos, d’avoir pris le « risque » d’écrire, comme vous dites : « Ce que je tente de dire, c’est que l’intégration ne marchera pas, ne marchera absolument jamais, si les Français ne se remettent pas à aimer leur pays et à être fiers de leur héritage à la fois républicain, culturel et historique. » Nous sommes en phase. Affirmer et exprimer leur amour de la France et de leur héritage, les Français en ont été empêchés, comme je l’explique dans mon ouvrage.
L’enjeu est, et va être, de faire « sauter » (pacifiquement, démocratiquement) tous les verrous qui empêchent les Français d’être eux-mêmes et de relever enfin la tête. Au nombre de ces verrous, je compte les très nombreux médias qui sont devenus des organes de diffusion d’une propagande de détestation, de dénigrement et de rejet de l’identité française ; je compte aussi une partie non négligeable des hommes et des femmes politiques qui non seulement ne protègent plus les Français, mais pire, les mettent en danger. Pour toutes ces raisons, je suis convaincue que notre époque a besoin, comme à d’autres époques — celle de la Résistance par exemple — qu’une majorité d’enfants de France, d’où qu’ils viennent, s’engagent au quotidien à servir l’idéal français. Ce qui signifie, très concrètement, de se faire violence et oser se regarder dans la glace, de regarder ses concitoyens pour réaffirmer cette évidence : « oui, nous sommes Français et nous souhaitons participer à enrichir l’identité française, comme ont su le faire nos ancêtres, génération après génération, et non appauvrir notre identité ».
Chaque enfant de France qui comprend que notre pays est désormais en danger doit s’engager à exercer une pression sur les hommes et femmes politiques. Pour cela, il est nécessaire d’entrer en contact avec eux, de leur dire ou de leur écrire, très sereinement, ce que vous pensez et ressentez. Posez-leur des questions. Aidez-les à réfléchir, tout simplement, car nombre de politiques ne réalisent même pas qu’ils sont en train d’étouffer la France. La plupart n’ont peur que d’une seule chose, c’est de ne pas être élus ou réélus ; ainsi, nous avons à notre disposition un formidable outil de pression sur eux. Apprenons, quelle que soit l’élection, à les juger sur leurs actions et prises de positions politiques en faveur de ou contre l’idéal français qui est, dans les faits, la traduction de l’identité française. Ne les jugeons plus sur leur étiquette de parti car, en ce qui concerne le respect et la protection de l’idéal français, cela n’a strictement aucun sens. C’est ainsi que nous pourrons éjecter de notre classe politique tous ceux qui participent à scier la branche sur laquelle le peuple français est assis, donc tous les communautaristes (les adeptes de la discrimination positive et du comptage ethnique) ; tous ceux qui propagent l’idéologie de la repentance et de la culpabilité du peuple français (les adeptes des lois de lutte contre les discriminations, qui font de chaque Français de souche européenne un raciste en puissance) ; les adeptes de l’allègement des contenus des programmes scolaires et des concours, qui font passer à la trappe, chemin faisant et l’air de ne pas y toucher, une partie des références culturelles françaises… C’est à ce prix que nous pourrons de nouveau un jour respirer et retourner à nos occupations quotidiennes, et de nouveau confier en toute tranquillité les clés de notre destin collectif à la classe politique.